Le CIAT salue la décision des FDLR de désarmer

10 fév 2009

Le CIAT salue la décision des FDLR de désarmer

Communiqué de Presse du CIAT
Le CIAT salue la décision des FDLR de désarmer et félicite le gouvernement Congolais pour son action positive.

Les leaders civils et militaires des groupes armés rwandais sur le territoire congolais (FDLR) viennent d?annoncer, dans un communiqué daté du 31 mars 2005, leur engagement à renoncer à la lutte armée, leur condamnation du génocide de 1994, et leur intention d?accepter de déposer leurs armes et d'entrer dans le programme de DDRRR (Désarmement, Démobilisation, Rapatriement, Réinstallation et Réintégration).

Le CIAT se félicite de cette décision qui ouvre des perspectives nouvelles pour :
- une résolution rapide et définitive du problème des groupes armés rwandais en République Démocratique du Congo (RDC),
- une évolution positive de la Transition en cours en RDC,
- ainsi que pour un rétablissement rapide de relations diplomatiques normales entre la RDC et le Rwanda.

Le CIAT félicite le gouvernement congolais pour l?initiative qu?il a prise d?entrer dans des discussions concrètes avec les responsables des FDLR et l?invite à poursuivre son travail avec les FDLR, le gouvernement rwandais et la MONUC afin d?élaborer, dès que possible un calendrier et des modalités pratiques pour les opérations de rapatriement.

Le CIAT espère que ce développement nouveau permettra une amélioration sensible des conditions sécuritaires des populations des Kivu et facilitera globalement l?organisation et la tenue des élections en RDC.

La CIAT appelle à une collaboration totale les autorités rwandaises et congolaises pour assurer le bon déroulement des opérations de rapatriement.

[Le CIAT est composé des cinq pays membres permanents du Conseil de Sécurité (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie), de la Belgique, du Canada, de l?Afrique du Sud, de l?Angola, du Gabon, de la Zambie, de l?Union Européenne (Commission et Présidence), de l?Union Africaine (Commission et Présidence) et de la MONUC.]

Fait à Kinshasa le 31 mars 2005