Revue de presse MONUC-28 fevrier 2008

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-28 fevrier 2008

Il est essentiellement question de la situation dans le Bas-Congo dans les quotidiens parus ce jour à Kinshasa.
Une province où avec « les enlèvements, les supplices, les tueries, on est au bord de l'explosion », renseigne Le Palmarès.

Raison pour laquelle, informe Le Palmarès, « une équipe de renfort est au Bas-Congo pour rétablir l'ordre public et l'autorité de l'Etat ...».

Ce d'autant plus que « les non originaires du Bas- Congo sont pourchassés par les adeptes de Bundu dia Kongo (BDK) », souligne Le Palmarès.

Les responsables des confessions religieuses, ajoute Le Phare, « notamment catholique, protestante et musulmane ne sont pas épargnés et l'on en dénombre quelques blessés dont l'état de santé nécessite des soins urgents... ».

C'est pourquoi, « ...la solution la plus efficace est d'une part la levée de l'immunité parlementaire du chef de ce mouvement politico religieux et d'autre part, une suppression pure et simple de ce mouvement... » estime Le Palmarès.

Même si, rapporte Le Phare, le chef spirituel de Bundu dia Kongo « dénonce le montage d'images macabres de personnes mutilées mises sur le compte du DBK et accuse certains leaders politiques Kongo de manipuler des jeunes gens non membres de sa secte... ».

Dans tous les cas, avec les affaires « N'Kunda, Kyungu, Bundu dia Kongo... », il est à se demander si « le pays gouverné ? » au moment où « des rumeurs affolent Kinshasa sur une situation inattendue qui se produirait ou qui aurait déjà secoué le sommet du pouvoir » [Le Phare].

Conséquences : Dans la capitale l'on est plus « surpris de voir des gens refuser de sortir de chez eux tôt le matin, des commerçants du centre ville fermer précipitamment, des rues se vider, des automobilistes retirer brusquement leurs engins de la circulation, des parents ou des amis lancer par téléphone portable des messages de détresses en direction de leurs proches », rapporte Le Phare.

Et, les médias audiovisuels, poursuit Le Phare, « ont beau diffuser les images des conseils des ministres qui se déroulent sous la direction personnelle de Joseph Kabila, le montrer aux cotés d'hommes d'Etat, de diplomates, d'opérateurs econmiques, les rangs des Saint Thomas ne désemplissent point ».