D'autres échanges de tirs entre le même CNDP et les Maï-Maï de la brigade Cobra, ont « également été enregistrés au sud ouest de Goma », ajoute Le Potentiel, indiquant que « le Pareco et les Maï-Maï de la brigade Cobra accusent les hommes de Laurent Nkunda d'avoir attaqué leurs positions relatives ».

Toute chose, précise Le Palmarès que « le porte-parole du CNDP nie »

Quoi qu'il en soit « ... l'acte d'engagement perçu comme le couronnement de la conférence de Goma et dont Washington, Bruxelles s'étaient félicités vient de voler sinistrement en éclats », fait remarquer La Tempête des Tropiques.

C'est un retour « à la case départ... », juge Le Palmarès.

Surtout que « Kinshasa, la MONUC, le comité de suivi basé à Goma et le CNDP n'ont plus la même perception enthousiaste et le même entendement qu'ils avaient à la signature de l'acte d'engagement », croit savoir La Tempête des Tropiques.

Bien plus, observe La Tempête des Tropiques, « ... la position de Kinshasa dans la polémique entre le CNDP et la MONUC n'est pas tout à fait claire, tant sur l'incident de Kamina que sur les massacres au Nord Kivu ».

Pour rappel, Kinshasa, a « seulement déclaré sans ambages que le gouvernement imposera la paix coûte que coûte », indique La Tempête des Tropiques.

Reste que « les observateurs et analystes politiques s'interrogent sur les moyens dont disposerait la RDC dans les circonstances actuelles pour imposer la paix après l'échec avéré de l'usage de la force », renseigne La Tempête des Tropiques.

Tout compte fait, conclut La Tempête des Tropiques, l'incident de Kamina, le récent massacre au Nord Kivu, la violation de l'acte d'engagement, la polémique entre la MONUC et le CNDP ne peuvent qu'être « des ingrédients du pourrissement de la situation concourrant ainsi à la concrétisation d'une conspiration de balkanisation de la RDC ».

Pour l'heure, « Alan Doss, lui, réaffirme le soutien de l'ONU pour la réforme du secteur de la sécurité en RDC » , informe L'Avenir.

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RDC pour qui, rapporte L'Avenir, « l'intérêt manifesté par le gouvernement d'une part et la communauté internationale d'autre part à l'endroit de la table ronde sur la réforme du secteur sécuritaire démontre que celle-ci est prioritaire pour maintenir et consolider la paix et la sécurité dans le pays ».