Revue de presse MONUC-23 octobre 2007
Reste qu' « on attend que les Etats-Unis se prononcent clairement sur la restructuration de l'Armée, des services de sécurité ou de renseignements pour doter les FARDC d'une force dissuasive, au sens large et concret du terme », ajoute Le Potentiel avant d'indiquer que « Kabila ne manquera pas de demander à Washington d'exercer plus de pression sur Nkunda et Kagamé ».
C'est que « les Etats-Unis sont très impliqués dans le règlement de la crise actuelle dans l'est de la RDC », renseigne Le Phare.
Ailleurs et sur un tout autre sujet, c'est demain que sera célébrée la journée des Nations unies.
Les Nations unies dont et estime Le Potentiel, « la substance ou le mandat de ses missions de paix varie d'un coin à l'autre selon que l'on est de l'hémisphère Sud ou Nord ...Ou que l'on soit riche doté des ressources minérales compétitives sur le marché mondial, le pétrole en l'occurrence, ou pauvre ».
C'est pourquoi, «... le sort des populations congolaises n'émeut personne » estime Le Potentiel, expliquant que c'est pour cette raison qu' « aucune instance internationale ne s'est encore prononcée sur le '' génocide ou l'holocauste en Rdc'' ».
A la vérité et poursuit Le Potentiel, « ... on crie aux catastrophes humanitaires...mais on laisse courir les seigneurs de guerre ».
Bien plus, « on les protège même pour que demain, ils deviennent des dirigeants des pays membres de l'Onu », ajoute Le Potentiel.
Reste tout de même que « si l'Onu n'existait pas, il aurait été plus difficile de gérer de nombreux conflits armés à travers le monde...et grâce à ses nombreuses missions de paix, elle évite le pire dans de nombreux cas, hormis quelques échecs », précise Le Potentiel.
Quoiqu'il en soit en RDC et fait savoir L'Avenir, « les troupes de l'Onu ont été d'une utilité éprouvée ».
En effet « la Monuc aura été un œil important dans les événements du Congo, même si la population qui a jeté des pierres sur ses engins aurait voulu voir qu'elle s'engage autrement », écrit L'Avenir.
Pourtant William Swing et estime L'Avenir « a fait plus que la mission de l'Onu attendait de lui...grâce à sa connaissance du Congo et des Congolais qui lui ont permis de dépasser les attitudes que lui commandaient les textes de l'Onu et les intérêts divergents de dirigeants du monde ».
C'est pourquoi, « le peuple congolais lui restera à jamais reconnaissant... », conclut L'Avenir.