Revue de presse MONUC du 07 mai 2007

25 fév 2009

Revue de presse MONUC du 07 mai 2007

Dans les journaux parus ce jour à Kinshasa, il est abondamment question de la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle française.
« Sarkozy élu président », titre La Tempête des Tropiques. Et, juste après son élection, précise ce journal, le nouveau chef de l'Etat français « a promis d'aider l'Afrique à vivre en paix, à vaincre la pauvreté et les maladies ».

Mais, plus important et estime L'Avenir, cette élection de Nicolas Sarkozy « est une nouvelle leçon de démocratie pour les apprentis démocrates africains ».

En effet, « les résultats tombent moins de vingt quatre heures après le vote ... il n'y a donc pas de préavis qui puisse donner du temps aux milices privées de préparer des attaques contre le camp gagnant », explique L'Avenir.

Sur un tout autre registre et ce « après deux mois et demi d'existence, le gouvernement de coalition commence à lasser la population », fait savoir Le Potentiel, avant d'indiquer que « déjà l'opinion se pose des questions quant à la capacité de l'équipe de Gizenga à pouvoir répondre aux préoccupations de la population ».
Ce d'autant plus et justifie Le Potentiel que « ...le gouvernement fait du coq à l'âne, sinon du touche à tout sans se fixer une ou des priorités par rapport à une feuille de route présentée à coup de trompette à l'opinion publique, via l'Assemblée nationale ».
En effet, « on le voit récupérer comme urgents des dossiers tels la révision des contrats miniers et la récupération des immeubles et biens de l'Etat détenus indûment par des tiers... », mentionne Le Potentiel.
Des dossiers certes importants pour la nation, mais et fait remarquer ce quotidien qui n'ont pas une « incidence directe sur le vécu quotidien de toutes les populations impatientes de voir le bout du tunnel, après une longue transition ».
Par conséquent et conclut Le Potentiel, il est « temps pour Antoine Gizenga de poser des actes de gestion au risque de se mettre en porte-à-faux face aux attentes de nombreux électeurs ».
D'ici là, c'est « le territoire d'Aru dans le district de l'Ituri qui est partiellement sous occupation soudanaise depuis quelques jours », renseigne Le Phare.

Une situation « traduite par l'installation des services administratifs ainsi que l'érection des barrières douanières et fiscales dans cette partie de la RDC », rapporte Le Phare, prévenant par ailleurs que « la faiblesse des autorités congolaises...pourrait pousser les trois pays encore sous réserve à savoir la République centrafricaine, la République du Congo et la Tanzanie à se prendre eux aussi leur part du gâteau territorial congolais...après l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi, l'Angola, la Zambie et le Soudan ».