Politique de tolérance zéro envers l'exploitation et les abus sexuels: La MONUC plus vigilante que

9 fév 2009

Politique de tolérance zéro envers l'exploitation et les abus sexuels: La MONUC plus vigilante que

Politique de tolérance zéro envers l'exploitation et les abus sexuels: La MONUC plus vigilante que jamais

Communiqué de Presse
MONUC / PIO / PR /16 / 2005

Kinshasa, R.D. Congo, 11 avril 2005: La MONUC a été informée ce week-end d?un incident au cours duquel la police de Kinshasa a interpellé deux personnels civils internationaux de la MONUC, dont un volontaire des Nations Unies (VNU).

Selon les informations dont la MONUC dispose, dans la nuit du vendredi au samedi, la police congolaise a lancé une opération de perquisition dans le domicile d?un agent civil de la MONUC, situé dans le centre ville de la capitale, sur la base de renseignements obtenus faisant état d?un nombre inhabituel de personnes dans cet appartement. A l?intérieur se trouvaient les deux personnels civils ainsi que treize femmes de nationalité congolaise. La police les a interpellés, arrêtés puis détenus dans un commissariat. Ils ont été par la suite relâchés sur intervention des officiers de Sécurité de la MONUC qui ont pris l?affaire en main. Aucune charge n?a été retenue par la police congolaise contre ces agents civils de la MONUC.

Cependant, dès qu?elle a été informée de l?incident, la Direction de la MONUC a pris les mesures automatiques prévues à cet effet en décidant de suspendre avec effet immédiat les personnels concernés jusqu?à la fin de l?enquête qui permettra de déterminer s?il y a eu manquement au Code de conduite de la MONUC et à la politique de tolérance zéro en vigueur dans les Missions de maintien de la paix des Nations Unies.

Par ailleurs, des soldats du contingent népalais de la MONUC basés en Ituri et qui étaient en visite, au cours de ce week-end, dans la localité d?Aruwa, en Ouganda, dans le cadre d?une mission de routine ont été accusés d?avoir négocié les services de prostituées dans cette localité. Devant le refus des casques bleus concernés de payer le silence de leurs accusateurs comme ils y avaient été conviés, les soldats de la MONUC ont été dénoncés aux forces de police de la ville qui les ont détenus sur la base de ces accusations avant de les libérer quelques heures plus tard, sans qu?aucune charge ne soit retenue à leur encontre.

Informé de l?incident, le Commandement militaire de la MONUC a décidé de l?ouverture immédiate d?une enquête et convoqué les personnels concernés ainsi que leur hiérarchie au quartier général de la Brigade dont ils dépendent, situé à Bunia, chef-lieu du district de l?Ituri, pour y être entendus.

Il est à noter que le commandement du contingent népalais a immédiatement pris les mesures nécessaires pour faciliter la conduite de l?enquête, soulignant qu?il prenait cet incident avec le plus grand sérieux et agissait en pleine coordination avec le Commandement militaire de la Force pour que l?enquête diligentée soit rapide, équitable et complète.

La MONUC note avec satisfaction que, pour ces deux incidents concernant son personnel ? et en dépit des risques de manipulation et de chantage qui ne sont pas à exclure - les autorités concernées, tant les polices congolaise et ougandaise, que la hiérarchie militaire et les services de Sécurité de la MONUC ont fait preuve d?une grande vigilance, démontrant ainsi leur détermination à lutter contre les abus et l?exploitation sexuels.

La MONUC tient à souligner que, dans tous les cas, elle applique le principe de la présomption d?innocence pour tous les personnels concernés qui seront, si reconnus coupables, punis, ou si innocents, reconnus comme tels.

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