Revue de Presse MONUC-13 fevrier 2006
Reste que le report de la promulgation de la Constitution provoque « un retard en chaîne du processus électoral », constate La Référence Plus. En effet, « le parlement ne peut adopter l'ensemble de la loi électorale tant que la Constitution n'est pas promulguée...Il ne suffit pas [seulement] que le texte de promulgation soit rendu public encore faut il que la Constitution soit publiée dans le journal officiel... », fait observer La Référence Plus.
Avec, toutes ces « subtilités juridiques » le processus prend du retard. Pourtant, « le référendum constitutionnel était venu débloquer un certain nombre de pesanteurs dans le processus électoral. On a maintenant l'impression que les choses semblent ralentir, elles font du sur place comme un oiseau qui a pris du plomb dans l'aile », déplore L'Observateur. Mais, quoiqu'il en soit, il « faudrait que les étapes électorales se déclenchent rapidement quitte à ce que le 30 juin 2006 nous trouve en cours de route, avec en poche le premier tour présidentiel », suggère L'Observateur. Dans le cas contraire, « les prophètes de malheur et leurs acolytes prêcheurs en eaux troubles n'hésiteront pas à jeter l'huile sur un feu déjà plus ou moins ardent », prévient L'Observateur.
En attendant, « un groupe d'ambassadeurs membres du comité international d'accompagnement de la transition comptent effectuer une visite au président national de l'UDPS Etienne Tshisekedi Wa Mulumba », annonce Le Phare. Toutefois, cette visite ne fait « nullement plaisir aux combattants [qui avait remis un mémo à la MONUC avec pour destinataire le CIAT] plus qu'échaudés par la manière dont la CIAT a abrité les conflits nés de la mise en œuvre de l'Accord Global et Inclusif mais surtout en colère à la suite des tergiversations du même CIAT sur les questions soulevées par l'UDPS pour son implication dans le processus électoral », explique Le Phare.