Hillary Clinton rencontrera les responsables de la MONUC

10 aoû 2009

Hillary Clinton rencontrera les responsables de la MONUC


Kinshasa, 10 août 2009 -
Hillary Rodham Clinton, la Secrétaire d'Etat américaine qui a entamé en fin de semaine dernière une tournée africaine qui l'a conduite au Kenya, en Afrique du Sud et en Angola est arrivé ce lundi 10 août en République démocratie du Congo. Hillary Clinton qui va rencontrer les plus hautes autorités congolaises, notamment le Premier ministre et le Président de la République Joseph Kabila, tout comme la société civile congolaise, s'entretiendra aussi avec les responsables de la Mission des Nations unies au Congo (MONUC).

La secrétaire d'Etat américaine se rendra ensuite demain à l'Est de la RDC, notamment à Goma où est prévu sa rencontre avec le chef de l'état congolais.

L'Est de la RDC qui sera visité par l'ancienne première dame est une zone encore en proie à des poches d'insécurité dues aux activités criminelles de certains groupes armés dont les combattants des Forces Démocratique de Libération du Rwanda ( FDLR) contre lesquels l'armée congolaise a entrepris une action militaire (Kimia II) soutenue par la MONUC pour les obliger à rentrer chez eux. L'opération Kimia II toujours en cours a donné des « résultats satisfaisants » selon les autorités congolaises qui soulignent que les FDLR ont été chassées de la plupart des positions qu'elles occupaient.

Aussi, en se rendant dans cette région de la RDC (GOMA) qui compte un nombre important de déplacés parmi lesquels de nombreuses femmes qui subissent des violences quotidiennes liées au sexe, notamment des viols en masse, Hillary Clinton et son pays les Etats-Unis veulent montrer sans doute à quel point cette question reste une préoccupation.

"Je vais plaider avec énergie non seulement pour qu'on vienne en aide à ceux qui subissent des abus et de mauvais traitements (...), et notamment aux femmes que l'on transforme par le viol en véritables armes de guerre, (...) mais aussi pour qu'on cherche à mettre fin à ce conflit", a-t-elle dit à la presse à son arrivée.

Lors de sa visite au Ghana début juillet, le président américain, Barack Obama, avait lui-même évoqué la question de viols des femmes et des filles en RDC, considérée comme une gangrène contre laquelle il faut prendre des actions pour y mettre fin.