ONU
Nations Unies Maintien de la paix
12 fév
2009
La MONUC annonce le départ du Général Samaïla Iliya, Commandant des forces onusiennes en RDC
« La MONUC annonce le départ définitif du Général-Major Samaïla Iliya, Commandant des Forces de la Mission de l?ONU en République Démocratique du Congo, qui quittera la Mission onusienne le samedi 26 février 2005, après un an et deux mois de service » a indiqué, lors de la conférence de presse hebdomadaire de mercredi 23 février, le Porte-parole de la MONUC, Mamadou Bah.
Le Général Iliya, qui était invité au point de presse, a déclaré que le « redressement de la situation en RDC dépend d?abord et avant tout des Congolais. Les autres ne pourront que le faciliter». Il a exhorté la presse congolaise à travailler encore un peu plus en faveur de la réconciliation. L?actuel chef des casques bleus en RDC a ensuite répondu à quelques questions des journalistes. Il a expliqué ainsi que la MONUC a commencé le processus d?augmentation de ses troupes de 10.800 hommes à 16.700 soldats dont le déploiement progressif sur des points chauds dans l?Est du pays aura pour objectif final de créer les conditions favorables à la tenue des élections.
Par ailleurs, le Porte-parole a lu à la presse le contenu du communiqué de presse conjoint signé à l?issue de la rencontre des Chefs d?états-majors généraux des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de l?armée ougandaise (Ugandan People?s Defence Forces ou UPDF) qui a eu lieu à Kinshasa du 21 au 22 février. Selon ce communiqué conjoint, les FARDC et l?UPDF ont « réaffirmé leur engagement à continuer de travailler ensemble pour trouver des solutions durables aux problèmes de sécurité le long de la frontière commune (à la RDC et à l?Ouganda)». Et la MONUC a réaffirmé « son engagement à appuyer le processus » de collaboration entre les armées congolaise et ougandaise « pour la mise en application des résolutions en vue de la restauration de la sécurité à la frontière entre les deux pays ». Les Chefs d?états-majors des FARDC et de l?UPDF ont pris également la décision de renforcer la coopération entre « les Commandants des unités déployés le long de la frontière commune en vue d?échanger des informations sur les activités des forces négatives et de former des équipes conjointes de vérification des renseignements rassemblées avec la participation de la MONUC ».
Sur l?Ituri, le porte-parole de la MONUC a indiqué que trois personnes ont été tuées à Beliba, à 35 kilomètres au Nord-Est de Bunia, à la suite d?une attaque de leur localité par des « individus armés que les habitants de Beliba ont identifiés comme étant des miliciens de Front des Nationalistes Intégrationnistes (FNI)». Ces habitants ont pris refuge au poste temporaire des casques bleu à Djiina, a ajouté M.Bah, qui a précisé que « pour le reste du territoire de Djugu, la situation reste précaire.» S?agissant toujours de l?Ituri, la MONUC se félicite de l?issue pacifique des événements de Ariwara, localité située à 295 kilomètres de Bunia, où la population civile s?était saisie des armes dans un poste de Police afin de pourchasser des miliciens qui avaient tués deux personnes. « Les signes de colère des populations locales deviennent de plus en plus fréquents. C?est une situation compréhensible mais cela représente un défi supplémentaire pour la MONUC qui ne peut pas tolérer les actes de justice populaire », a indiqué M. Bah. Le porte-parole de la MONUC a annoncé que 150 miliciens des Forces armées des patriotes congolais (FAPC), ont déposé les armes et parmi eux 111 ont accepter d?intégrer le processus de Désarmement et Réinsertion Communautaire, spécifique pour l?Ituri.
Au sujet de l?agenda du Représentant spécial du Secrétaire Général de l?ONU pour la RDC, le porte-parole a indiqué que Monsieur William Swing a effectué la semaine dernière une visite de trois jours en Afrique du sud du jeudi 17 au samedi 19 février. Pendant son séjour à Pretoria, le chef de la MONUC s?est entretenu avec le Président Thabo Mbeki et a participé au « séminaire de l?Institut des études de sécurité qui portait sur le processus de transition et la préparation des élections en République démocratique du Congo.» Lundi 21 février, à Kinshasa, Monsieur Swing a reçu une délégation des parlementaires suédois représentant plusieurs partis politiques de la Suède. Le Représentant spécial leur a fait un compte-rendu détaillé et actualisé sur le mandat et les activités de la MONUC, a précisé M. Bah.
Le porte-parole a présenté à la presse le nouveau Chef de la Section des Droits de l?homme de la MONUC, Fernando Castañon, qui a évoqué devant les représentants des médias son expérience dans d?autres pays et expliqué le mandat que le Conseil de sécurité a octroyé à la MONUC en RDC en ce qui concerne les droits de l?homme. Il a invité les journalistes congolais à s?intéresser aux activités de la MONUC en matière des droits de l?homme afin de pouvoir mieux les faire connaître au public.
Sonia Bakar, Coordinatrice de l?Unité des enquêtes spéciales au sein de la Section des droits de l?homme de la MONUC a présenté à la presse les résultats de plusieurs enquêtes faites depuis 2003. Y compris celles réalisées récemment dans le Nord Kivu après les événements de Kanyabayonga. La coordinatrice de l?unité d?enquêtes spéciales a présenté un tableau sombre de la situation sur le terrain avec notamment un rapport récent qui cite l?implication de plusieurs groupes armés (ex-branche armée du RCD, Maï-Maï et Interahamwe) dans des actes de violations massives des droits de l?homme dans l?Est de la République Démocratique du Congo.
Par ailleurs, le Porte-parole a lu à la presse le contenu du communiqué de presse conjoint signé à l?issue de la rencontre des Chefs d?états-majors généraux des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de l?armée ougandaise (Ugandan People?s Defence Forces ou UPDF) qui a eu lieu à Kinshasa du 21 au 22 février. Selon ce communiqué conjoint, les FARDC et l?UPDF ont « réaffirmé leur engagement à continuer de travailler ensemble pour trouver des solutions durables aux problèmes de sécurité le long de la frontière commune (à la RDC et à l?Ouganda)». Et la MONUC a réaffirmé « son engagement à appuyer le processus » de collaboration entre les armées congolaise et ougandaise « pour la mise en application des résolutions en vue de la restauration de la sécurité à la frontière entre les deux pays ». Les Chefs d?états-majors des FARDC et de l?UPDF ont pris également la décision de renforcer la coopération entre « les Commandants des unités déployés le long de la frontière commune en vue d?échanger des informations sur les activités des forces négatives et de former des équipes conjointes de vérification des renseignements rassemblées avec la participation de la MONUC ».
Sur l?Ituri, le porte-parole de la MONUC a indiqué que trois personnes ont été tuées à Beliba, à 35 kilomètres au Nord-Est de Bunia, à la suite d?une attaque de leur localité par des « individus armés que les habitants de Beliba ont identifiés comme étant des miliciens de Front des Nationalistes Intégrationnistes (FNI)». Ces habitants ont pris refuge au poste temporaire des casques bleu à Djiina, a ajouté M.Bah, qui a précisé que « pour le reste du territoire de Djugu, la situation reste précaire.» S?agissant toujours de l?Ituri, la MONUC se félicite de l?issue pacifique des événements de Ariwara, localité située à 295 kilomètres de Bunia, où la population civile s?était saisie des armes dans un poste de Police afin de pourchasser des miliciens qui avaient tués deux personnes. « Les signes de colère des populations locales deviennent de plus en plus fréquents. C?est une situation compréhensible mais cela représente un défi supplémentaire pour la MONUC qui ne peut pas tolérer les actes de justice populaire », a indiqué M. Bah. Le porte-parole de la MONUC a annoncé que 150 miliciens des Forces armées des patriotes congolais (FAPC), ont déposé les armes et parmi eux 111 ont accepter d?intégrer le processus de Désarmement et Réinsertion Communautaire, spécifique pour l?Ituri.
Au sujet de l?agenda du Représentant spécial du Secrétaire Général de l?ONU pour la RDC, le porte-parole a indiqué que Monsieur William Swing a effectué la semaine dernière une visite de trois jours en Afrique du sud du jeudi 17 au samedi 19 février. Pendant son séjour à Pretoria, le chef de la MONUC s?est entretenu avec le Président Thabo Mbeki et a participé au « séminaire de l?Institut des études de sécurité qui portait sur le processus de transition et la préparation des élections en République démocratique du Congo.» Lundi 21 février, à Kinshasa, Monsieur Swing a reçu une délégation des parlementaires suédois représentant plusieurs partis politiques de la Suède. Le Représentant spécial leur a fait un compte-rendu détaillé et actualisé sur le mandat et les activités de la MONUC, a précisé M. Bah.
Le porte-parole a présenté à la presse le nouveau Chef de la Section des Droits de l?homme de la MONUC, Fernando Castañon, qui a évoqué devant les représentants des médias son expérience dans d?autres pays et expliqué le mandat que le Conseil de sécurité a octroyé à la MONUC en RDC en ce qui concerne les droits de l?homme. Il a invité les journalistes congolais à s?intéresser aux activités de la MONUC en matière des droits de l?homme afin de pouvoir mieux les faire connaître au public.
Sonia Bakar, Coordinatrice de l?Unité des enquêtes spéciales au sein de la Section des droits de l?homme de la MONUC a présenté à la presse les résultats de plusieurs enquêtes faites depuis 2003. Y compris celles réalisées récemment dans le Nord Kivu après les événements de Kanyabayonga. La coordinatrice de l?unité d?enquêtes spéciales a présenté un tableau sombre de la situation sur le terrain avec notamment un rapport récent qui cite l?implication de plusieurs groupes armés (ex-branche armée du RCD, Maï-Maï et Interahamwe) dans des actes de violations massives des droits de l?homme dans l?Est de la République Démocratique du Congo.
