La MONUC réhabilite la prison centrale de Mbandaka

6 juil 2009

La MONUC réhabilite la prison centrale de Mbandaka

Mbandaka, 6 Juin 2009 - Il aura fallu trois mois de travaux et 12 000 dollars américains pour «sortir les détenus de la Prison de Mbandaka (dans la province de l'Equateur) de leurs conditions de vie inhumaines», a déclaré le Chef de Division provinciale de la Justice le samedi 4 Juin 2009, à l'occasion de l'inauguration d'un Projet à Impact Rapide de la MONUC (QUIP).

Entièrement financée par la Mission onusienne au Congo, la réhabilitation partielle de cet établissement pénitencier datant de l'époque coloniale belge (1930) va sensiblement améliorer les conditions carcérales des prisonniers, et éviter ainsi à la prison l'appellation de «mouroir» qui lui était souvent associée. Ainsi, avec l'appui de la MONUC, deux cellules de 40 places chacune ont été réhabilitées, ainsi que trois cellules dites pour les évolués, une cellule disciplinaire et douze toilettes construites et équipées.

Pour renforcer les capacités opérationnelles des Service du Greffe, la MONUC a par ailleurs, doté la prison de trois vélos, trois tables de bureau, trois tables simples, trois chaises de bureau, dix chaises visiteurs et trois armoires avec fournitures de bureau.

L'état des lieux de la prison brossé par l'ONG Fraternité des Prisons - qui a exécuté les travaux - n'a pas manqué d'interpeller les autorités provinciales sur leur responsabilité dans l'état de délabrement total des prisons à l'Equateur en général, et à Mbandaka en particulier.

De son coté, la MONUC a insisté sur l'alimentation, les soins de santé et le couchage des prisonniers, avant d'inviter les autorités à poursuivre l'œuvre de réhabilitation ainsi engagée.

Apres la réhabilitation de la prison de Kalemie et le soutien en eau et vivres à celle de Bukavu, la MONUC continue a assister le gouvernement non seulement dans l'aménagement et réhabilitation des structures carcérales, qui pour la plupart sont délabrées dans toutes les provinces, mais la MONUC aussi entraîne le personnel judiciaire pour renforcer leurs capacités de gestion du système carcérale.