La MONUC s'active à faire respecter les zones de séparation

4 fév 2009

La MONUC s'active à faire respecter les zones de séparation

Kinshasa 1 décembre 2008 – Malgré les nombreux affrontements répertoriés, la MONUC continue ses missions de surveillance des zones de séparation en même temps qu'elle poursuit sa reconfiguration sur le terrain. Ce matin on a signalé des combats entre le CNDP et le PARECO dans la localité de Kaniro, dans le Masisi, à 60 km à l'ouest de Goma.

A Goma, ce dimanche 30 novembre, la MONUC est intervenue auprès des responsables des FARDC pour demander un meilleur contrôle de leurs éléments qui faisaient mouvement vers la zone de séparation de Kibati. Les FARDC vont continuer de maintenir leurs positions défensives mais on reçu des instructions, de leur hiérarchie, de s'abstenir de toute action pouvant mettre le cessez-le-feu en péril. Cette zone demeure sous haute surveillance.

Dans le Masisi, le samedi 29 novembre, des combats ont été signalés dans le sud-ouest entre le CNDP et les Mai Mai du Colonel Mugabo. Plus de 6,000 déplacés des groupements de Katoyi et Buhabo, théâtres de ces affrontements, sont arrivés à Masisi centre. La MONUC renforce actuellement sa présence à Masisi centre pour appuyer les efforts de paix et rassurer la population.

Les hauteurs de Nyamilima sont toujours contrôlées par les éléments du CNDP dont le retrait de Ishasha est confirmé. L'arrivée des combattants CNDP dans cette région avait provoqué la fuite d'environ 50,000 personnes dont plus de 15,000 ont traversé en Ouganda.

Le CNDP vient de déployer des éléments à Bambo et annoncé un renfort en provenance de Nyanzale.

Dans le Grand Nord, des cas de pillages et d'extorsions par des éléments FARDC sont toujours signalés sur l'axe Kanyabanyonga-Butembo. Pour rappel, plus de 200,000 personnes des localités de Kanyabanyonga et environs vivent actuellement en brousse fuyant ces exactions et craignant une possible avancée du CNDP.

Sur le plan humanitaire, le HCR a débuté depuis la semaine dernière, le processus de relocalisation volontaire des déplacés, du camp de Kibati vers Mugunga I, loin de la ligne de front, en commençant avec les plus vulnérables.