La MONUC soutien les opérations visant à rétablir l’ordre et l’autorité de l’Etat en Equateur

17 déc 2009

La MONUC soutien les opérations visant à rétablir l’ordre et l’autorité de l’Etat en Equateur


Le mardi 15 décembre 2009
, le général Babacar Gaye, commandant la Force de la MONUC, était hier à Dongo, à la tête d'une mission d'évaluation qui comprenait aussi bien des militaires que des civils. Ce même jour, les premiers éléments militaires de la MONUC, dirigés par le Général Abdul Austin Appogan-Yella, Commandant de la Brigade ouest, sont aussi arrivés dans cette localité. Des bases opérationnelles temporaires sont donc fonctionnelles à Dongo et à Bozene. Au total ce seront environ 500 soldats appartenant au contingent ghanéen, tunisien, égyptien ainsi que des éléments de la Force spéciale guatémaltèque, des véhicules de transport blindés, des hélicoptères de transport et des hélicoptères de combat que la MONUC va déployer dans cette province.

Le commandement de la Brigade Ouest de la MONUC va coordonner les actions de soutien aux FARDC sur trois axes. Axe nord : Gemena-Mbari-Libenge ; axe central : Gemena-Bozene-Kungu-Dongo ; et axe sud : Mbandaka-Imesse le long de la rivière Ubangui. Le soutien comprend l'assistance en transport, en ravitaillement et les évacuations sanitaires. La MONUC a déjà évacué par hélicoptère de Dongo à Gemena 15 soldats blessés.

Nos troupes s'emploient également à réparer certaines structures économiques telles que des ponts endommagés ou en mauvais état.

C'est après les violences interethniques et l'attaque sur son hélicoptère civil en mission de ravitaillement à Dongo le 26 novembre 2009, que la MONUC, après consultation avec les autorités civiles et militaires, a pris la décision de soutenir les opérations conjointes PNC/FARDC visant à rétablir l'ordre et l'autorité de l'Etat à Dongo, Imesse et leurs environs. Un autre objectif est de soutenir l'action des humanitaires engagés dans l'assistance aux populations dans le besoin.

Finalement, concernant des rumeurs d'une attaque des forces gouvernementales par des assaillants utilisant des armes laissés derrière par ses éléments, la MONUC tient à faire la mise au point suivante. Ces rumeurs sont dénuées de tout fondement et sont entièrement fausses. S'il est vrai qu'un des ses véhicules de transport blindés tombé en panne, fut abandonné un temps, ses soldats ont agi avec professionnalisme : aucune arme ni munition fut laissée à bord et le canon fut démonté. Il ne pouvait donc en aucun cas servir pour une quelconque opération militaire.

Ce blindé et un autre camion de transport, tombé lui aussi en panne, ont depuis été récupérés par ses propres forces envoyées dans ce but. Aucune arme ni munition n'a jamais été abandonnée par la MONUC à aucun moment.
Kinshasa 16 décembre 2009