La séparation des enfants au sein des groupes armés se poursuit

13 fév 2009

La séparation des enfants au sein des groupes armés se poursuit

Le monde entier commémore le 12 février 2008, la Journée internationale des enfants associés aux groupes armés sous le thème : « Stop au recrutement et à l'utilisation des enfants par les forces et les groupes armés ». La RD Congo abrite 10% des 300.000 enfants soldats recensés dans le monde à ce jour.
La MONUC, à travers sa Section de la protection de l'Enfant poursuit ses efforts de séparation des enfants des groupes armés dans le cadre du processus d'intégration de ces groupes dans l'armée nationale, a annoncé mercredi, le porte-parole de la MONUC, Madnodje Mounoubai, au cours du point de presse hebdomadaire le 11 février 2008.

Selon le porte-parole de la MONUC, c'est depuis le 5 février dernier que la Section de la Protection de l'Enfant a séparé 98 enfants supplémentaires des différents groupes armés du Nord Kivu, dont 37 éléments des troupes du Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP), soit 30 sur 37 et 61 dans le grand Nord (associés à divers groupes Maï Maï). Ces 98 enfants viennent s'ajouter à un total de 217 autres déjà séparés par la section de la protection de l'Enfant de la MONUC depuis le 30 janvier dernier, a-t-il précisé.

En deux semaines, plus de 315 enfants ont ainsi été sortis des groupes armés par la MONUC et transférés au Fonds des Nations unies pour l'Enfance (UNICEF) et à ses partenaires en vue de leur réintégration dans la vie civile.

La séparation des enfants des groupes et forces armés étant l'une des priorités de la MONUC dans le cadre de son appui au processus d'intégration accélérée des groupes armés au sein des FARDC, la MONUC remercie vivement les autorités congolaises pour les efforts qu'elles déploient en vue de faciliter l'accélération de cette opération essentielle.

Elle lance un appel à tous les acteurs concernés pour qu'ils continuent à appuyer pleinement ces efforts afin d'éviter que des enfants ne soient envoyés au front, et de permettre à tous les mineurs associés aux groupes armés de pouvoir réintégrer la vie civile au plus vite, et d'être les premiers à bénéficier des avancées de la consolidation de la paix en cours dans la région, a indiqué le porte-parole de la MONUC.