«Kinshasa, le 5 juin 2006». Le Directeur du Service de la lutte antimines des Nations Unies (UNMAS), Maxwell Gaylard, effectue une visite en République Démocratique du Congo du 4 au 8 juin 2006. Il est accompagné de Mr John Flanagan, Chef du Service de Soutien aux Programmes de l'UNMAS.

Au cours de son séjour en RD Congo, M. Gaylard aura de nombreux entretiens ; notamment avec le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l'ONU William Swing, des membres du Gouvernement, des agences des Nations Unies (PNUD, UNICEF et HCR), la Croix Rouge Internationale, ainsi que des ONG nationales et internationales oeuvrant dans la lutte antimines. Il s'entretiendra également avec les Ambassadeurs des principaux pays donateurs.

La venue de M. Gaylard constitue l'une de ses premières visites officielles, depuis son arrivée à la tête de l'UNMAS en février 2006. Elle illustre la volonté des Nations Unies à soutenir l'action nationale et internationale menée en RDC contre les mines et engins non explosés.

L'UNMAS est une Division du Département des Opérations du Maintien de la Paix de l'ONU, et l'élément central de la lutte antimines au sein du système des Nations Unies.

L'UNMAS est chargé de fournir une réponse efficace, proactive et coordonnée des Nations Unies face au problème des mines et résidus explosifs de guerre, au travers de la collaboration avec 13 autres départements, agences, fonds et programmes des Nations Unies. Dans le cadre des actions d'urgence et de maintien de la paix, l'UNMAS met en place et gère des Centres de Coordination de la Lutte Antimines dans les pays touchés par ce fléau, planifie et dirige les opérations, mobilise les fonds nécessaires et détermine les priorités de la lutte spécifiques aux pays desservis.

En RD Congo, par le biais de son Centre de la Lutte Antimines, créé en 2002 et installé sous les auspices de la MONUC, l'UNMAS initie et coordonne la lutte antimines.

A ce jour, cette action commune a permis d'identifier 1334 zones dangereuses, de déminer 2 824 333 m² de surfaces affectées et 260 km de routes. Elle a également permis de détruire 2725 mines et 29 967 engins non explosés. 186 939 personnes, adultes et enfants, ont pu être sensibilisées au danger des mines, et 1830 victimes civiles ont pu être identifiées.