CIAT: «Un climat de calme et de tolérance est essentiel pendant tout le processus électoral»

9 fév 2009

CIAT: «Un climat de calme et de tolérance est essentiel pendant tout le processus électoral»

1. Le CIAT estime qu'un climat de calme et de tolérance est essentiel pendant tout le processus électoral, afin d'assurer le respect du principe d'égalité des chances pour tous les candidats et permettre aux électeurs d'exercer leurs droits et devoirs civiques en toute sérénité. C'est ainsi que les manifestations pacifiques et le débat légitime doivent être autorisés afin que l'ordre public pendant cette période soit maintenu.

2. A cet égard, le CIAT déplore les récentes manœuvres d'intimidation de certains éléments en armes des services de sécurité vis-à-vis de plusieurs candidats aux élections présidentielles et de certaines personnalités politiques liées à la manifestation du 24 mai. Il dénonce également l'exploitation politique qui a été faite de la soi-disant tentative de coup d'Etat.

3. Par ailleurs, le CIAT s'inquiète de voir que le recours aux manipulations, aux intimidations et au mensonge est en train de prendre le pas sur le débat politique et démocratique qui convient pendant une période électorale. Il demande au gouvernement de s'assurer que les libertés fondamentales et constitutionnelles soient concrètement respectées et de prendre toutes les mesures nécessaires pour qu'aucun abus de pouvoir ne soit commis par les forces de sécurité.

4. Le CIAT continue à appeler, d'une part, l'ensemble de la classe politique et les candidats aux élections à respecter le code de conduite pendant la période électorale, et, d'autre part, le gouvernement à faire preuve de retenue en respectant notamment les libertés d'expression et de rassemblement.

5. [Le CIAT est composé des cinq pays membres permanents du Conseil de Sécurité (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie), de la Belgique, du Canada, de l'Afrique du Sud, de l'Angola, du Gabon, de la Zambie, de l'Union Européenne (Commission et Présidence), de l'Union Africaine (Commission et Présidence) et de la MONUC.]

Fait à Kinshasa, le 25 mai 2006