Revue de presse du 23 mars 2010

23 mar 2010

Revue de presse du 23 mars 2010


La question du retrait de la MONUC revient en principale manchette des journaux parus en ce mardi 23 mars 2010 à Kinshasa.


Le Palmarès
, qui cite ainsi « des sources onusiennes », informe que « la MONUC prévoit le retrait de 2000 soldats d'ici la fin du mois de juin à l'ouest de la RDC ». « 9.000 autres casques bleus doivent quitter l'Est avant que le retrait total n'intervienne fin 2011 », poursuit Le Palmarès, avant d'annoncer « un choc frontal entre l'Assemblée nationale et le gouvernement sur la question du retrait de la MONUC ». Selon Le Palmarès, les élus du peuple tiennent à « entendre l'exécutif sur cette affaire sensible ainsi qu'à intervenir en amont ». Le problème du retrait de la MONUC pour les députés est crucial parce que « le choix de l'option à prendre aura une incidence particulière sur la survie de la nation », explique Le Palmarès. A l'Est, fait savoir Le Palmarès, « la question du retrait de la MONUC est fort sensible et les élus du peuple ont des comptes à rendre... ». Soulignant par ailleurs qu' « une large majorité de Congolais reste favorable au retrait de la MONUC après les futures échéances électorales prévues en 2011 », Le Palmarès estime que « le plan de retrait avancé par les services onusiennes démontre que les velléités souverainistes du gouvernement central l'ont emporté sur les exigences sécuritaires ». En effet, « peut-on logiquement envisager le départ de 9.000 éléments de la MONUC au plus tard fin 2010 à l'Est ? », interroge Le Palmarès.Pour Le Palmarès, « l'instabilité en pleine gestation dans cette partie du territoire fait craindre le pire... ».
« D'ici fin 2010, 11.000 casques bleus quittent la RDC », affiche également La Tempête des Tropiques qui précise que cette planification est faite «... afin d'éviter des surprises, si jamais, c'est la décision du Conseil de sécurité de retirer totalement les troupes d'ici fin 2011 ». D'ici là, « de nombreux Congolais voient d'un mauvais œil le retrait des troupes onusiennes du territoire de la RDC », rapporte La Tempête des Tropiques. D'après ce quotidien, « cette prise de position se justifie par le fait que dans les Etats du tiers monde en général et en RDC en particulier, les périodes pré électorales, électorales et post électorales sont couvent sujettes aux turbulences de tout genre que seule une force d'interposition bien équipée peut contrôler afin d'épargner les populations du chaos ». En mars 2006, rappelle La Tempête des Tropiques, « la ville de Kinshasa aurait vécu l'enfer n'eût été la présence de la MONUC ».Dans la même logique, enchaine La Tempête des Tropiques, « les élections de 2011 risquent de faire vivre un véritable cauchemar aux Congolais et congolaises si rien n'est prévu pour entraver la folie meurtrière du sadisme politique... ». En outre, « les groupes continuent d'insécuriser l'Est face aux Fardc qui n'arrivent jamais à prouver leur efficacité », ajoute La Tempête des Tropiques annonçant l'arrivée en Avril « d'une délégation du Conseil de sécurité pour finaliser les discussions avec les autorités congolaises sur le retrait de da MONUC ». Ces pourparlers, indique La Tempête des Tropiques, se dérouleront, « avant la définition du nouveau mandat de la MONUC, qui se termine le 31 mai et devrait être renouvelé pour un an ».

Sur un tout autre registre et pour finir, L'Observateur rapporte que selon Médecins Sans Frontières « des milliers de civils victimes des violences des groupes armés dans le Sud Kivu sont dans l'incapacité d'atteindre l'hôpital local pour des raisons d'insécurité »