La Référence Plus renseigne ainsi que les rebelles ougandais de la Lra ont « tué 8 militaires Fardc dans quelques localités du territoire de Dungu ».

Le Phare qui publie dans ses colonnes la même information, estime que « cette barbarie sans nom de la Lra », qui touche maintenant les troupes régulières congolaises traduit « l'absence d'une armée réellement républicaine, bien formée, équipée, entretenue et entrainée ». Des témoignages concordants, écrit Le Phare, font régulièrement état « de mauvaises conditions des troupes congolaises au front notamment la carence en vivres, munitions... ». Les témoignages font état aussi « de détournements répétitifs de soldats », ajoute Le Phare avant de faire savoir que si le Rwanda est parvenu à rétablir la paix et la sécurité sur toute l'étendue de son minuscule territoire, alors les Fdlr sont retranchés à seulement quelques kilomètres de ses frontières, c'est parce que « les autorités de Kigali attachent une importance particulière à la question de l'armée et des services de sécurité ».

La Tempête des Tropiques et toujours sur le même chapitre sécuritaire, rapporte pour sa part que « la menace Fdlr persiste malgré l'opération Amani Léo ». Selon La Tempête des Tropiques, ces hutus rwandais « résistent et organisent des attaques surprises contre les populations civiles sans défense ».

En relation encore avec la situation sécuritaire à l'Est, Le Phare qui a obtenu une copie du droit de réponse d'Alan Doss, au Guardian, rapporte que pour le chef de la MONUC, l'article du quotidien anglais « semble supposer que lorsque les casques bleus sont appelés dans un pays en proie à des troubles, toutes les carences et les responsabilités en matière d'ordre et de loi incombent à l'Onu ». Pour le patron de la MONUC, indique toujours Le Phare, « les gouvernements demeurent les responsables de leurs forces de sécurité, de la protection des civils, de l'intégrité du territoire, des ressources naturelles et des institutions publiques ». Sur le cas Bosco Ntaganda, Le Phare souligne qu'Alan Doss fait savoir que « l'appui de la MONUC à l'armée nationale congolaise n'est en aucun cas lié à la liberté de ce dernier ». Citant le chef de la MONUC, Le Phare indique que « les casques bleus déployés en RDC n'ont pas plus de pouvoir d'arrêter quelqu'un sur un terrain de tennis à Goma qu'ils n'en auraient à Wimbledon ». Par ailleurs, selon toujours Le Phare, le représentant spécial du secrétaire général des nations unies trouve injuste que The Guardian puisse dépeindre « l'assistance de la MONUC à l'armée congolaise comme un pacte avec le diable ». Concernant l'effectif de la MONUC, Le Phare rapporte qu'Alan Doss enseigne que la mission onusienne dispose « de 18.000 casques bleus alors que le Kosovo, infiniment plus petit avait 40.000 soldats de l'Otan et un appui aérien que les casques bleus de la RDC ne peuvent que rêver ». Pour rappel, The Guardian a publié le 6 février dernier, un article sous le titre « le terminator vit dans le luxe pendant les casques bleus observent ».

Sur autre chose, Le Potentiel informe que « la session régulière du Conseil des droits de l'homme des Nations unies examinera, la semaine prochaine à Genève plusieurs rapports sur la situation des droits de l'homme en RDC ». Le Potentiel note que récemment « la Haut commissaire des droits de l'homme avait craint que la situation des droits de l'homme n'ait guère progressé en RDC... ».