La réaction du président Joseph Kabila aux récentes déclarations du ministre belge des Affaires étrangères est le principal sujet de préoccupation des quotidiens parus ce jour à Kinshasa.

En effet, comme dans un combat de boxe, rapporte Le Potentiel, Kabila n' « a pas attendu pour contre-attaquer, répliquant aux provocations belges au nom de la souveraineté nationale ».

Et, dans une interview au journal Le Soir, Kabila fait savoir à Karel De Gucht, ministre belge des Affaires étrangères, qu'il n'y aura « plus de relation de maître à esclave », indique Le Palmarès.

Karel De Gucht, qui, rappelle Le Potentiel, avait invité les autorités congolaises « au respect des droits de l'homme et de la bonne gouvernance ».

A la vérité, ce sont les contrats que la RDC a signé avec la Chine qui, sont « à la base de la mauvaise humeur de certains milieux politico affairistes de Bruxelles », croit savoir L'Avenir.

Mais, que peut la RDC devant « des promesses hypothétiques et généralement non tenues ? » [L'Avenir].

En plus, « les Chinois sont partout en Afrique », alors « pourquoi ne veut-on pas qu'ils soient en RDC ? », s'interroge L'Avenir.

D'ailleurs que fait « cette Belgique de De Gucht pour que les Congolais n'aillent pas chercher ailleurs ? » [L'Avenir].

Pour sa part et sur un autre registre, c'est d'Afrique du sud, où « il séjourne depuis 5 mois qu'Etienne Tshisekedi dénonce la corruption dans l'octroi des marchés publics », rapporte La Tempête des Tropiques.

Dans une déclaration politique, ajoute Le Phare, il fait même « une critique en règle des défaillances du pouvoir en place ».