En ce lundi 28 avril, la presse parue à Kinshasa fait à nouveau ses gros titres avec ce qu'elle qualifie de crise entre la Belgique et la RDC.

Ce d'autant plus que Karel De Gucht, ministre des Affaires étrangères de la Belgique vient de « répliquer à Joseph Kabila », explique Le Palmarès.

Réplique dans laquelle, rapporte Le Palmarès, il fait savoir que « ce n'est pas parce qu'un président est élu démocratiquement que le pays est le sien... ».

Karel De Gucht fait savoir également que « la défaillance de l'Etat et l'impunité sont à la base du climat de violence en RDC », ajoute La Tempête des Tropiques.

N'empêche, fait remarquer L'Avenir «... la RDC a organisé les élections...et Joseph Kabila et toute sa majorité ont fait des promesses au peuple congolais qui a des besoins réels ».

Et, de toute évidence, il est clair que « pour répondre à ces besoins, les miettes que les Belges et autres apportent ne peuvent même pas servir de « console-misère », estime L'Avenir.

Reste que « l'accord de prêt entre la RDC et la Chine suscite de nombreuses agitations dans les milieux financiers occidentaux », renseigne Le Potentiel.

Des pressions, indique Le Potentiel sont d'ailleurs « exercées actuellement sur la Chine pour qu'elle ne libère pas les fonds nécessaires au profit de la République démocratique du Congo ».

C'est ainsi que l'on propose « à la Chine de s'imposer un temps d'observation pour évaluer l'évolution du processus politique en RDC pour entourer cet accord de plus de garantie », souligne Le Potentiel.

Et, ces pressions sont tellement grandes, indique Le Potentiel, que « la délégation congolaise qui était sur place en Chine a mis plus de temps que prévu ».