Revue de presse MONUC-30 novembre 2007
Un plan d'action qui, « n'est pas une œuvre individuelle du Congo », précise L'Avenir.
C'est que et signale L'Avenir « la Monuc, au nom de la communauté internationale s'y est associée ».
C'est même « ...une co-production qui intègre tous les aspects politiques, diplomatiques, militaires, sécuritaires, humanitaires et médiatiques... », souligne L'Avenir.
Reste que et prévient Le Potentiel, « la présentation de ce plan ne résoudra pas automatiquement tous les problèmes ».
Sincèrement, « ce serait trop beau pour croire à cette éventualité en minimisant les raisons profondes qui ont sous-tendu toute cette période meurtrière et destructive, émaillée d'insécurité, d'instabilité, de méfiance entre la RDC et le Rwanda... », indique Le Potentiel.
Le Rwanda et observe L'Avenir qui, n'a pas « encore présenté la liste des génocidaires ex-Far/Interahamwe et le programme de réinsertion socioéconomique en faveur des non-génocidaires... ».
N'empêche, «... les discussions entre la RDC et la Rwanda porteront sur le concept de neutralisation - qui n'a pas la même signification à Kinshasa qu'à Kigali », renseigne Le Potentiel.
La capitale rwandaise et éclaire Le Potentiel, « a toujours soutenu que les FDLR combattaient aux côtés des FARDC... ».
C'est pourquoi, « si neutralisation veut dire éliminer physiquement les Interahamwe ou les emprisonner à vie, certainement que le Rwanda approuvera cette initiative », croit savoir Le Potentiel.
Mais, si neutralisation consiste et poursuit Le Potentiel, « ...à éloigner, désarmer et réinsérer les rebelles rwandais dans la vie sociale, avec possibilité d'ouvrir l'espace politique rwandais au terme d'un compromis interne, cette approche sera rejetée par Kigali ».
D'ici là, « un sommet est prévu le 05 décembre 2007 à Addis Abeba, qui réunira les présidents congolais Joseph Kabila, ougandais Yoweri Museveni et rwandais Paul Kagamé autour de la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice », annonce L'Avenir.
Pour l'heure et sur un tout autre chapitre, ce sont « des enseignants des établissements universitaires qui sont en grève... », informe Le Palmarès.
Ces derniers et rapporte Le Palmarès exigent « 2.500 dollars pour un professeur ordinaire et 1.250 dollars pour un directeur chef de service ».
Actuellement, « un professeur d'université touche 312.000 francs congolais soit près de 600 dollars et un directeur chef de service environ 300 dollars... », fait savoir Le Palmarès.