En ce jeudi 04 octobre 2007, les journaux parus à Kinshasa consacrent encore une fois leur principale manchette à la situation sécuritaire à l'Est de la RDC.

Et, de cette situation, il en a été question au cours d'une réunion des députés originaires du Nord Kivu.

Des élus et rapporte L'Avenir qui « disent non à l'initiative belge de nommer un facilitateur pour résoudre le conflit qui oppose le gouvernement congolais à Laurent N'Kunda ».

D'ailleurs en faisant cette proposition, « la Belgique vient de confirmer la fragilité du gouvernement de la RDC et même son incapacité de trouver des solutions au problème de l'Est », estime Le Palmarès.

Alors qu'elle et la communauté internationale, juge Le Phare devraient « faire pression sur le Rwanda et l'Ouganda qui soutiennent N'Kunda... ».

De toutes les façons, « la paix passe par l'arrestation de ce dernier sous mandat d'arrêt international », fait savoir L'Avenir, remarquant que « toutes les solutions proposées pour éteindre l'incendie qui ravage le Nord Kivu ont jusqu'ici échoué... ».

Soit parce que « les unes portaient manifestement en elles mêmes les germes du conflit, soit par ce que les autres n'étaient que des écrans de fumées... », explique L'Avenir. Et, « ... celle de nommer un facilitateur est à classer dans la dernière catégorie ».

C'est pourquoi et justifie Le Palmarès, « les députés nationaux issus du Nord Kivu rejettent la proposition de l'envoie d'un facilitateur en RDC pour régler la crise à l'Est... ».

Alors question : « comment pourra t-on résoudre la crise de l'Est avec l'appui de la communauté internationale tout en rejetant le dialogue prôné par celle-ci » ?, s'interroge Le Phare.

En attendant et pour l'heure, ce sont « les 5 milliards des chinois qui font jaser le FMI », informe Le Palmarès.

Le Fonds monétaire international met notamment en garde et précise Le Palmarès, « contre l'impact macro économique que pourrait avoir en RDC un prêt si colossal de plus de 5 milliards ».