Revue de presse MONUC-08 Nov 2006

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-08 Nov 2006

Exclusivement, les quotidiens parus ce jour à Kinshasa titrent sur la rencontre entre le Président Joseph Kabila et le Vice-président Jean-Pierre Bemba.
Hier, mardi 7 novembre, les deux candidats au second tour de la présidentielle se sont entretenus au Palais de la Nation dans les bureaux du chef de l'Etat. A l'issue de cet tête-à-tête, « d'une heure... et sans témoins », rapporte L'Observateur, « les deux personnalités ont réaffirmé leur engagement à s'incliner devant le verdict des urnes ». Ils ont également « réaffirmé leur engagement à respecter les differents protocoles d'accords signés par leurs mandataires en vue de garantir la sérénité et la transparence des élections que le peuple congolais veut libres et démocratiques », ajoute le quotidien. Enfin Bemba et Kabila « ont appelé le peuple congolais au calme et au refus de tout acte de provocation », renchérit Le Potentiel.

La Tempête des Tropiques estime pour sa part que la rencontre d'hier « va détendre l'atmosphère à Kinshasa où la peur commence à gagner la population ». Elle va même créer « un climat de paix et de reconstruction nationale », juge La Référence Plus, avant de « féliciter les deux candidats qui prouvent à la face du monde leur capacité à résoudre les différents entre Congolais ».

Plus intéressant, en se rencontrant, décrypte encore La Référence Plus, Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba envoient un message « aux prophètes de malheur qui se recrutent dans les deux camps [AMP- UN] pour qu'ils les suivent afin que cessent les discours incendiaires et les messages de divisions et d'incitation à la haine à travers les medias ».

Ailleurs et sur un autre registre, Le Phare signale que la ville de Gbadolite « se vide de ses habitants ». L'agitation de la population, explique ce journal, serait fondée « sur la peur d'une nouvelle confrontation armée ». En effet et selon toujours Le Phare, « il y a des arrivées massives à Gbadolite d'éléments d'un bataillon intégré des FARDC et de policiers lourdement armés en provenance de Kinshasa ». Des arrivées, fait savoir cette publication, que « les hommes commis à la garde de Jean-Pierre Bemba ne voient pas d'un bon œil ».