Revue e presse MONUC du 26 octobre 2006
En plus, ajoute cette fois La Référence Plus, pour l'Union pour la Nation de Jean-Pierre Bemba, ce débat devait avoir lieu au Palais du Peuple et non à la Radio Télévision Nationale congolaise, RTNC.
« Dommage donc pour la jeune démocratie congolaise », juge pour sa part Le Phare, avant de croire que celle-ci est « visiblement partie d'un très mauvais pied du fait de la volonté de ceux-là mêmes qui prétendaient en être les hérauts et les héros ».
Plus inquiétant et à en croire Le Potentiel, l'annulation pure et simple du débat contradictoire Kabila-Bemba « suscite plusieurs interrogations et soulève des inquiétudes quant au bon déroulement des élections ».
Reste que « le moment ne prête plus à savoir qui a tort et qui a raison... qui a fui et qui n'a pas fui », estime Le Potentiel, avant de juger qu'il incombe désormais « au peuple congolais de s'assumer en âme et conscience, au regard de tout ce qui a été dit, conclu, tout au long de ce processus électorat, pour faire un vote utile ».
De toutes les façons, « ce débat n'allait rien apporter de plus dans le choix des candidats. », fait savoir L'Observateur, relayant des propos de « certains observateurs ». C'est que et selon toujours cette publication, « les gens ont déjà des positions tranchées et ont déjà une idée de leur candidat depuis le premier tour », en citant un parlementaire honoraire.
Toutefois, il existe encore des indécis. Et, « ce débat contradictoire devait changer leur attitude, [eux qui] hésitent encore à se prononcer pour l'un ou l'autre candidat », précise L'Observateur qui se fait l'écho de propos d'autres observateurs.
Pour sa part, la MONUC attend que Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba « lancent un appel public au calme », indique La Tempête des Tropiques qui rend compte de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission onusienne en RDC.
Un véritable message « d'apaisement, dans les meilleurs délais, pour que le peuple congolais accomplisse son devoir civique dans la sérénité et en toute responsabilité », suggère Le Potentiel. « Le sort de la République démocratique du Congo se joue en ces moments précis », estime cette publication en guise de conclusion.
Pour l'heure et sur le terrain de la campagne électorale pour le second tour de la présidentielle, c'est N'Zanga Mobutu qui a été lapidé hier à Yakoma dans l'Equateur par de jeunes gens. Le Palmarès qui livre l'information explique qu'il lui est reproché son alliance avec Joseph Kabila.
A propos toujours de N'Zanga Mobutu, L'Observateur renchérit dans ses colonnes qu'il a été également victime de jets de pierres de la part des militants du MLC à Lisala toujours dans l'Equateur.