Revue de presse MONUC-08 septembre 2006
Livrant la même information, Le Phare renchérit que la délégation du Mouvement de Libération du Congo, MLC, « accuse celle du PPRD de manœuvres dilatoires faisant penser à un plan savamment monté pour bloquer l'adversaire et éviter le débat sur les vrais enjeux de l'heure ». Pourtant, rappelle ce quotidien, « un acte d'engagement portant apaisement du climat politique pour un atterrissage en douceur de la transition avait été signé le 6 septembre par les deux parties ».
C'est pourquoi et selon Le Palmarès, « les partisans de Jean-Pierre Bemba flairent un piège » du camp Kabila. Et, ce journal d'expliquer, en citant ces derniers, que « les signaux de leurs chaînes pourront n'être rétablis qu'à quelques jours de l'élection présidentielle pour prendre de court le candidat du MLC ».
Pourtant, estime La Référence Plus en se faisant l'écho des propos d'un collaborateur de Jean-Pierre Bemba, « la mouvance présidentielle doit éviter des voies et faits et œuvrer pour débarrasser le chemin vers le deuxième tour de la présidentielle de tous les obstacles qui le jonchent ».
Face à toutes ces accusations, rapporte Le Phare, la délégation présidentielle a « choisi, [elle]
de ne pas polémiquer ».
Quoiqu'il en soit, pour « tenter d'obtenir une rencontre Kabila- Bemba », Denis Sassou N'Guesso, Président du Congo et par ailleurs, Président de l'Union africaine est attendu à Kinshasa, informe L'Observateur. En cette qualité, croit savoir, cette publication, il « usera de sa sagesse, de son charisme et de sa longue expérience politique pour convaincre les deux protagonistes du second tour de la présidentielle de se rencontrer ».
Pour sa part, « la Grande Bretagne [va également] tenter une réconciliation », entre Kabila et Bemba, informe La Tempête des Tropiques. En effet, écrit ce journal, le ministre britannique de la coopération internationale qui sera en visite à compter du 11 septembre entend « rencontrer le chef de l'Etat et le Vice-président et les exhorter à désarmer leurs milices respectives afin que le second tour puisse se dérouler dans un climat de paix ».
En attendant, hier, tard dans la nuit, les résultats provisoires des législatives ont été rendus publics par la Commission Electorale Indépendante. Seulement et à en croire Le Palmarès, il faut « s'attendre à de nombreuses contestations auprès de la Cour Suprême de Justice ».