Revue de Presse MONUC-26 juin 2006
Cependant, selon L'Observateur, pour les évêques, « les concertations politiques ne doivent permettre que les élections se déroulent dans un climat apaisé et non être une occasion de se partager le pouvoir ou retarder le processus électoral ». Par ailleurs, « l'église catholique ne soutien aucun candidat », fait savoir ce quotidien.
De son côté, Le Potentiel, signale que pour la Conférence épiscopale nationale du Congo, « les électeurs doivent choisir des hommes et des femmes qu'il faut ». Des hommes nouveaux « avec un sens élevé de l'amour de ce pays, soucieux du bien commun, rompus à la bonne gouvernance, ayant une probité morale et une bonne capacité intellectuelle doublée d'une expérience bien éprouvée». Quant à la Communauté internationale, ajoute cette publication, « les évêques ont salué les efforts financiers et matériels très importants consentis et déployés pour le soutien et la sécurisation de notre pays ». Cependant, mentionne Le Potentiel, les évêques restent « conscients du danger que ce soutien international peut entraîner des tentations de mise sous tutelle et d'imposition de choix qui ne sont pas ceux du peuple congolais, dont la souveraineté, en dépit de sa fragilité actuelle, doit être absolument respectée ».
Dans leur livraison de ce jour, la quasi totalité des journaux rendent compte de la sortie officielle de l'Alliance de la majorité présidentielle. Soulignant que cette plate forme politique a pour objectif de faire élire au premier tour Joseph Kabila, La Référence Plus, note qu'elle compte 31 partis, avec de personnalités telle que Olivier Kamitatu, ancien président de l'Assemblée nationale. Avec, « plus de 2561 candidats à la députation nationale et plus de 7000 aux provinciales locales », cette alliance s'affiche comme « le plus important regroupement politique du pays en nombre comme en qualité », indique L'Avenir.
Reste que l'Alliance de la majorité présidentielle qui est une « machine broyeuse est empestée par la présence de certaines personnes habituées à tourner en rond tels des explorateurs toujours en quête de terres nouvelles», fait remarquer Le Palmarès.
« La Sonas met à partir de ce lundi en fourrière les véhicules de la Monuc », informe sur un tout autre registre Le Phare, citant l'Administrateur délégué général de la société nationale d'assurance, Modeste Bahiti Lukwebo.La raison ? la Sonas reproche, à la mission des Nations unies en RD Congo dont « le charroi automobile est estimé à plus ou moins 3000 unités sur l'ensemble du territoire national de faire rouler ce patrimoine sans aucune couverture d'assurance en responsabilité civile ». Ajoutant qu'ainsi la MONUC « foule aux pieds la loi numéro 73/013 du 05 janvier 1973 portant l'obligation d'assurance de responsabilité civile en matière d'utilisation des véhicules automoteurs », ce quotidien précise par ailleurs que la Sonas « détient des preuves que la MONUC assure une partie de son charroi auprès des pays voisins dont le Rwanda ».
L'Avenir, pour sa part estime qu'en refusant d'assurer ses véhicules à la SONAS- qui a « le monopole en matière d'assurance en RDC », la MONUC « prive la République démocratique du Congo de substantielles recettes ».