Revue de Presse MONUC-09 mai 2006

24 fév 2009

Revue de Presse MONUC-09 mai 2006

La suspension de l'appui budgétaire au gouvernement et la montée de l'insécurité dans la ville de Kinshasa font la une des journaux parus ce matin
« Le FMI et la Banque mondiale ferment le robinet », titre La Référence Plus qui précise que : « plus d'un milliard de dollars d'appui budgétaire s'évapore et le gouvernement est contraint de serrer la ceinture avec des ressources réduites de moitié». Pour Le Potentiel, cette mesure annonce « des jours sombres pour la RDC ». En effet, écrit ce journal, le programme économique du gouvernement est remplacé par un programme de stabilisation qui a la spécificité de ne bénéficier d'aucune assistance des partenaires extérieurs.

L'Observateur et La Référence Plus rapportent que « la CEI a passé commande des bulletins de vote ». La commande a été faire hier auprès de l'Ambassade de l'Afrique du Sud, précise l'Observateur qui cite les propos du 2ème vice-Président de la CEI qui a tenu une conférence de presse lundi 8 mai. « Il faut 32 jours pour l'impression et 36 jours pour le déploiement du matériel électoral à travers tout le territoire national», renseignent ces journaux.

Le Palmarès fait état de l'attaque de la localité de Mwanza dans le nord du Katanga par un groupe mai-mai appelé Bubango, et dirigé par « un certain Mwimba, ancien allié de Gédéon ». Pendant qu'au Nord Katanga ce sont les mai-mai qui créent l'insécurité, à Kinshasa, on observe la montée du gangstérisme. Outre les bandes des jeunes drogués qui s'affrontent souvent en plein jour dans les quartiers de la ville, La Référence Plus note que « des bandes organisées de policiers et des ex-Faz se rallient aux enfants de la rue pour terroriser et rançonner les clients même dans les magasins »

Par ailleurs, Le Phare fait état des « troubles sur les sites universitaires et craint « les risques d'explosion ». L'Avenir abonde dans le même sens et estime que « la montée de l'insécurité à Kinshasa devient inquiétante ».

Selon Le Potentiel, toutes ces questions d'insécurité ont été traitées par le Conseil supérieur de la Défense qui s'est tenue du 6 au 8 mai. Ce journal estime que pour garantir la sécurité pendant la période électorale, il faut « le casernement systématique, l'interdiction aux militaires de circuler avec armes à la cité, la récupération de l'ensemble de la logistique militaire dont se sont servis les belligérants pendant les cinq ans de guerre, l'organisation des inspections fréquentes des troupes et la sanction à l'endroit des militaires et policiers coupables d'actes répréhensibles ».