La réception du premier lot des kits électoraux par la CEI fait la une de la presse kinoise de ce matin

« La CEI réceptionne le 1er lot du matériel électoral », titre L'Observateur qui qualifie cet événement de « pas de décisif vers les élections ». Pour Le Palmarès, l'arrivée de ce matériel est « une cinglante réponse à ceux qui ont boutiqué son départ ». « Malu Malu fonce vers les élections », observe ce journal. Et, L'Union européenne s'en réjouit, affirme La Référence Plus qui exploite un message du Délégué de la Commission européenne en RDC, message publié à l'occasion de la Journée de l'Europe fêtée le 9 mai de chaque année. Dans ce message, Carlo de Filipi dit que « le processus électoral en RDC est comme le roseau; s'il plie parfois, il ne rompt pas », rapporte Le Potentiel.

Néanmoins, Le Potentiel estime qu'il est nécessaire « d'évaluer le processus électoral pour sortir de l'impasse ». Pour ce journal, l'évaluation est la ligne médiane entre ceux qui exigent le dialogue et ceux qui le redoutent.

La Tempête des Tropiques et Le Phare affirment que le camp des demandeurs du dialogue s'agrandit avec la prise de position de deux autres candidats à la présidentielle à savoir Pierre Pay Pay et Pierre Anatole Matusila. Le premier, président de la CODECO demande au président de la République de convoquer cette réunion de concertation qui devra aider à apaiser les esprits avant le 30 juin 2006. Le second, Président du Conseil pour l'Apostolat de laïcs catholiques du Congo et candidat indépendant, exprime sa solidarité au groupe de Onze mais récuse l'emphase mise sur les attaques contre l'Abbé Malu Malu au lieu du Président de la CEI.

Sur le processus électoral, une analyse des listes de candidature aux prochaines législatives montre les principaux partis du pays. La Référence plus parle de « 5 grands qui sortent du lot » et cite le PPRD, le MLC, le RCD, le MSR, allié du PPRD, et l'ARC d'Olivier Kamitatu. Le Révélateur repère « seulement 11 partis politiques à caractère national ».

Le rapport de la MONUC sur l'état des droits de l'homme en mars 2006, retient l'attention des médias. La MONUC dresse le bilan, écrit Le Potentiel. Pour Le Phare, « La MONUC accusent les FARDC ». « Les FARDC sont encore tenus responsables de la majorité des violations de droits de l'homme enregistrées », relève ce journal.

L'Avenir a consacré sa une à la décision du FMI de suspendre le PEG. Pour ce journal, si pendant la transition, on avait laissé l'économie entre les mains de ceux qui avaient réussi le Programme intermédiaire renforcé, le PEG aurait connu un sort différent. L'Avenir accuse ainsi l'Ecofin dirigé par le Vice-Président Jean Pierre Bemba. Mais, pour The Post, l'échec du PEG est dû au train de vie de l'Etat et de ses animateurs au nombre desquels le très dispendieux espace présidentiel où la simple mise en mouvement d(un cortège consomme pas moins de 2.000 m3 de carburant ».