Revue de Presse MONUC-18 avril 2006

24 fév 2009

Revue de Presse MONUC-18 avril 2006

La presse parue ce mardi 18 avril 2006, s'attarde essentiellement sur la visite du président de la commission de l'Union africaine à Kinshasa.
Comme annoncé, Alpha Omar Konaré est arrivé hier à Kinshasa, capitale de la RDC pour un séjour de 48 heures. Au cours de celui-ci, le président de la commission de l'Union africaine, s'entretiendra avec « les quatre vices présidents, le président de la commission électorale, les responsables de la MONUC, ainsi que les ambassadeurs du comité international d'accompagnement de la transition », informe La Référence Plus. En plus de ces personnalités, Alpha Konaré rencontrera « Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, l'homme qui refuse d'entrer dans le processus par la fenêtre », ajoute La Tempête des Tropiques. La mission du président de la commission de l'Union africaine sera de tenter « de convaincre le leader de L'Udps de présenter sa candidature à l'élection présidentielle », croit savoir Le Palmarès.

Une mission qui, de toute évidence ne s'annonce « pas facile... », juge La Tempête des Tropiques. Surtout que dans un second temps, il faudra « amener la commission électorale indépendante à enregistrer la candidature d'Etienne Tshisekedi à la présidence de la République et celle de nombreux postulants de l'Udps à la députation bien que l'opération soit clôturée », prévient La Tempête des Tropiques.

Reste qu'il faut que « l'ancien président malien, la Cei, et les principaux acteurs de la transition ainsi que la Ciat comprennent que le peuple congolais recherche des élections porteuses de paix durable... », fait savoir La Tempête des Tropiques.

Soit ! Mais visiblement, il est « trop tard pour trouver une brèche à Etienne Tshisekedi dans le processus» estime L'Avenir. C'est que celui-ci a pris « des avancées telles que les retardataires n'ont plus de place », explique L'Avenir.

Ailleurs, sur la question de la prolongation ou non de la période de transition, la société civile vient de « réfléchir sur la date du 30 juin 2006 », informe La Tempête des Tropiques. Au terme des réflexions, elle souhaite que toute « prolongation de la transition fasse l'objet de concertations », signale Le Phare. D'autant plus que « deux tendances s'affrontent sur la date du 30 juin 2006 », observe Le Potentiel. Les deux tendances ? D'un côté, celle pour qui « la période de transition expire le 30 juin 2006 conformément à l'Accord global et inclusif... [et de l'autre celle qui estime que] l'après 30 juin 2006 ne pose aucun problème car les institutions en place restent jusqu'à l'installation effective des institutions correspondantes issues des élections... », développe Le Phare.