Revue de Presse MONUC-28 mars 2006
Un processus électoral pour l'heure, nullement « menacé », même s'il y a encore « des candidats qui tergiversent à parler d'enrôlement de leurs militants en exigeant la réouverture des bureaux d'enregistrement », indique Le Potentiel, citant le Président Kabila. Toute chose qui, est « pratiquement impossible, sauf si nous ne voulons pas des élections », dixit le chef de l'Etat congolais, que cite Le Potentiel. Visiblement, Joseph Kabila n'« est pas très enthousiaste à l'idée de rouvrir les bureaux d'enrôlement et d'identification », fait remarquer Le Phare.
Pendant ce temps, la Commission électorale indépendante,elle, de son côté, n' « exclut pas le report des élections au delà du 18 juin 2006 », prévient Le Potentiel. La nouvelle date ? il faudra patienter, car la Commission électorale indépendante devra attendre « la clôture de l'instruction des dossiers pour établir un nouveau calendrier...en tenant compte du nombre de candidats, du nombre de photos qui devront figurer sur les bulletins de vote... tout cela prend du temps », explique Le Potentiel.
De toutes les façons, « ce problème de calendrier est un faux problème », fait savoir Le Potentiel, se referant à un expert électoral international. D'autant que « le respect de la date butoir du 30 juin 2006 pour la tenue des scrutins comme le stipulait l'Accord global et inclusif régissant la transition congolaise, ne s'impose plus », explique Le Potentiel. D'ailleurs, la nouvelle constitution congolaise « prévoit le maintien des institutions de la transition jusqu'à leur remplacement par les institutions correspondantes issues des élections », éclaire ce journal.
En attendant, un éventuel report des scrutins présidentiels et législatifs, « 46 candidats se sont inscrits à la présidentielle et 2.135 pour la députation à la date du 26 mars 2006 », chiffre Le Phare. Parmis ceux-ci, « des candidats militaires », observe La Référence Plus. Des candidats qui «... doivent quitter effectivement l'armée au cours d'une cérémonie solennelle » suggère La Référence Plus. Ce d'autant plus que, par exemple « les congolais se demandent si le chef de l'Etat a effectivement renoncé à son statut de militaire...depuis quand et selon quel acte juridique », s'interroge Le Phare.