L'arrivée à Kinshasa de Jean Marie Guéhenno, secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de maintien de la paix et la clôture hier de la session extraordinaire de l'Assemblée nationale sont les sujets de préoccupation des journaux parus ce mardi 07 mars 2006.

Comme annoncé, le secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de paix est arrivé hier à Kinshasa. Jean Marie Guéhenno séjourne en RDC pour se rendre « personnellement compte de l'évolution du processus électoral en cours », informe La Tempête des Tropiques. Bien plus, il vient « souligner la nécessité pour les Congolais de gagner le pari des élections en vue d'amorcer par la suite la reconstruction du pays », renchérit La Tempête des Tropiques. Un pari à gagner dans l'« unité et dans la coopération », souligne Le Phare, citant le secrétaire général adjoint des Nations unies. Ce d'autant plus que la République démocratique du Congo a été « affaiblie par la guerre », fait remarquer L'Observateur.

Au cours de son séjour de neuf jours, Jean Marie Guéhenno, va observer que « des progrès ont été réalisés », signale L'Observateur. En effet, la RDC a fait d' « énormes efforts et des progrès », estime Le Potentiel. Toute chose qui, ne doit pas « inciter à la complaisance », averti L'Observateur, dixit le chef du département des opérations de paix de l'Onu. D'ailleurs, beaucoup « reste à faire », rappelle Le Phare. C'est pour cette évidente raison que le secrétaire général adjoint en charge des opérations de paix va se rendre dans « les zones où subissent encore des conflits...Notamment en Ituri », explique L'Observateur.

En définitif, à travers cette visite en RDC, Jean Marie Guéhenno, « réaffirme l'engagement ferme des Nations unies et de la communauté internationale à aider la population congolaise à franchir tous les obstacles pour retrouver la paix », conclu L'Observateur.

Reste que le chef du département des opérations de maintien de la paix arrive en RDC au « moment où le torchon brûle sur la scène politique congolaise », fait remarquer L'Observateur. Ou plus exactement au moment où l' « opinion attendait le duel entre Olivier Kamitatu et Thomas Luhaka qui se disputent le fauteuil de président de l'Assemblée nationale », hier au parlement précise La Tempête des Tropiques. Mais, le « choc frontal n'a pas eu lieu », rapporte Le Potentiel. C'est que Thomas Luhaka Losenjola n' « a pas fait aucun signe de vie dans l'hémicycle », justifie La Tempête des Tropiques.

Thomas Luhaka, absent au parlement, mais aussi les députés issus du RCD. Ce parti menace d'ailleurs de «quitter la transition », alerte La Référence Plus. Une menace à matérialiser si « Minembwe et Bunyakiri n'étaient pas reconnus comme territoires », renseigne Le Phare.

Avec cette menace du RCD, qui vient s'ajouter au « coup de force du MLC avec l'affaire Kamitatu et le retard dans la promulgation de la loi électorale ... l'inquiétude quant à une bonne fin de transition en RDC s'accentue », constate Le Potentiel. C'est que de « graves accidents risquent de se produire en RDC si le calendrier électoral n'est pas respecté », prévient Le Potentiel, qui cite le général Philippe Morillon, chef de la délégation des observateurs de l'Union européenne pour les élections en RDC.