Revue de Presse MONUC-10 fevrier 2006
Quel qu'en soit les raisons, les parlementaires, eux, sont « étonnés de voir les deux bureaux reporter la plénière alors qu'ils ont travaillé nuitamment pour que ce projet soit adopté...», fait remarquer L'Observateur. Conséquence :désormais,« les parlementaires redoutent la falsification de la loi électorale à l'avantage des mêmes partis politiques qui ont pris le pays en otage pendant une période relativement longue », note La Référence Plus. Bien plus, « le retard accumulé dans l'adoption des lois essentielles feront dire demain à certains que tout cela est conçu pour pérenniser la transition. Autrement dit, permettre aux uns de continuer à bouffer pendant que les autres vont toujours broyer du noir », estime La Référence Plus qui, éditorialise sur le sujet.
La plénière pour l'adoption de la loi électorale reportée, reste désormais à savoir si cela pourrait avoir une incidence sur le calendrier de la Commission électorale indépendante ? Difficile d'y répondre. Une certitude cependant, « ...les parlementaires [eux] ont déjà réalisé le gros du travail, il appartient maintenant aux autres institutions de s'acquitter de leur devoir », juge L'Observateur, citant un député.
Les institutions ? La Commission électorale indépendante, pour sa part, a déjà annoncé que pendant « dix jours, les candidats à l'élection présidentielle vont déposer leur candidature au siège de la CEI se trouvant sur l'avenue Lukasa à Gombé », annonce L'Avenir. Toute chose à faire seulement au « lendemain de la promulgation de la loi électorale », précise Le Potentiel.
Malgré cette annonce, la tenue de l' « élection présidentielle se révèle hypothétique », prévient Le Potentiel. En effet, « le scrutin pour l'élection présidentielle est convoquée par la CEI 90jours au moins avant l'expiration du mandat du président en exercice... Au regard des difficultés qui subsistent la question qui se pose est de savoir si cela est possible », s'interroge Le Potentiel. Reste que « c'est une quasi certitude qu'il n'y aura pas de nouveau président avant le 30 juin 2006(...) à 140 jours du 30 juin 2006, les opérations qui restent à réaliser ne permettraient nullement de boucler le tout à l'échéance prévue », raisonne La Référence Plus.