Revue de Presse MONUC du 26 octobre 2005

24 fév 2009

Revue de Presse MONUC du 26 octobre 2005

Divers sujets sont évoqués par les journaux de Kinshasa parus ce mercredi 26 octobre 2005 dans les kiosques.
« Hier, il a été célébré à Kinshasa, la journée des Nations Unies 2005, qui coïncide avec le 60e anniversaire de la création de l'Organisation des Nations Unies », rapporte L'Avenir. A cette occasion, « une grande cérémonie, avec marche militaire, exposition des réalisations de l'ONU en RDC (') a été organisée sous la responsabilité du Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en République Démocratique du Congo », ajoute La Référence Plus. Profitant de cette journée, M. Swing « a rappelé que l'Onu a été parmi les premiers et les plus fidèles partenaires du peuple congolais qui, ne l'a jamais été abandonné même aux heures les plus sombres de son histoire », note La Référence Plus. Peut-on dès lors conclure que « l'Onu a réussi sa mission en RDC », s'interroge L'Avenir. « Difficile de répondre à cette question [mais il y a] des avancées significatives au processus électoral », estime L'Avenir, proche du parti présidentiel, le PPRD, qui cite le Représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en RD Congo. D'ailleurs, « la MONUC est là pour aider les Congolais à avoir de bonnes élections, crédibles, transparentes, acceptables par tout le monde », précise Le Potentiel, [pro opposition] reprenant d'autres propos de M. Swing. Reste que, « la responsabilité du peuple congolais est grande dans la prise en main de son propre destin », fait savoir La Référence Plus, quotidien indépendant.

Toujours, au sujet des élections en RDC, « le gouvernement a approuvé le projet de loi électorale », annonce Le Palmarès. Ce projet de loi, qui a reçu l'approbation du gouvernement est celui, « proposé par la Commission électorale indépendante », précise ce quotidien, ajoutant qu'il « se trouve présentement sur le bureau du parlement pour être discuté. « [Le parlement] va toutes affaires cessantes, examiner cette loi qui, va permettre au peuple congolais d'aller aux élections ».

« Gué-guerre [entre] ministres et députés », titre Le Potentiel. En effet, « les députés [eux] ont refusé d'écouter le ministre de l'EPSP, délégué du gouvernement venu répondre aux préoccupations de l'interpellateur [le parlement] », rapporte L'Observateur. C'est que « les députés exigent la présence [dans l'hémicycle] des neuf ministres désignés par le chef de l'Etat pour répondre à l'interpellation du bureau de l'Assemblée nationale », explique La Référence Plus.