Revue de presse MONUC du 31 mars 2005

23 fév 2009

Revue de presse MONUC du 31 mars 2005

Les débats à l'Assemblée nationale sur l'adoption de l'avant projet de constitution fait la une des journaux parus ce jeudi 31 mars 2005 à Kinshasa.
« Age du président et forme de l'Etat : les députés divisés », c'est avec ce titre que Le Potentiel fait sa principale manchette. Ce quotidien rapporte que « la plénière de l'Assemblée nationale sur la deuxième lecture de l'avant projet de constitution a tenu toutes ses promesses. Et déjà les premiers points de désaccord ont apparus ». Le Potentiel explique qu' « en ce qui concerne l'âge du président, certains députés soutiennent la proposition du sénat de le fixer à 45 ans. Par contre, d'autres rejettent cette proposition qui favorise l'exclusion de la jeunesse. Ils avancent trois propositions : 25,30 et 35 ans. Pour cette catégorie de députés, la constitution doit avoir un caractère impersonnel ». Ce quotidien note par ailleurs que « sur le point lié à la forme de l'Etat, les avis sont également partagés. La bataille entre les unitaristes et les fédéralistes, comme ce fut le cas lors de l'examen de cette loi au niveau du sénat, refait surface à l'assemblée ».

« Les fédéralistes et les unitaristes s'empoignent à l'Assemblée nationale », titre à juste titre L'Avenir. Ce quotidien informe que « les fédéralistes indiquent que la misère et la pauvreté sur fonds de sous développement sont des signes d'une gestion calamiteuse de l'unitarisme. Les unitaristes, pour leur part, veulent aller au fédéralisme par étapes, question de consolider l'unité nationale pour le moment après cinq ans de guerre ».

Pour sa part et sur le même sujet, L'Observateur écrit que « le fédéralisme comme forme de l'Etat a été salué par la majorité des députés. Ces derniers ont assis leur position sur l'expérience qu'a connue notre pays en rapport avec les différentes lois et constitution qui ont régi notre pays. Les députés se sont référés notamment à la constitution du 1er août 1964, à la loi fondamentale de 1960 ainsi qu'à la constitution de la conférence nationale souveraine ». Ce journal souligne par ailleurs qu' « outre la question de la forme de l'Etat et l'âge du président, les députés ont également axé leur discussion sur les questions telles que la rétention des recettes des provinces à la source, l'abolition de la peine de mort, la reforme de la justice ainsi que le régime politique ».

De son côté, La Tempête des Tropiques observe en titre que « les députés revoient les ratés des sénateurs ». Car pour ce quotidien l'avant projet de constitution élaboré par le sénat « est émaillé d'incohérences, de contradictions et d'amalgames ». Aussi, pour La Tempête des Tropiques « pour manifester ce désir de balayer ce document qualifié de complaisant, 220 demandes d'interventions ont été adressées au bureau de l'assemblée nationale à travers le rapporteur ».

En rapport avec le désarmement des miliciens en Ituri à la date butoir du 1er avril 2005 Le Phare annonce que « La MONUC persiste et signe ». Ce journal qui rapporte les propos du chef d'Etat major de la MONUC, le général Colot d'Escury écrit que « la MONUC n'aura pas d'état d'âme pour ceux qui se mettront deliberement en dehors du processus. Ils seront considérés comme des hors la loi ». La Tempête des Tropiques précise même qu' « ils seront traqués, désarmés et traduits en justice conformément à la législation congolaise ».
Pour sa part, le Potentiel croit savoir que « La MONUC accorde un sursis de deux semaines aux miliciens de l'Ituri. » en précisant que « les portes resteront ouvertes pendant deux semaines au moins avant de se refermer pour toujours aux milices de l'Ituri ». Des propos que ce journal attribue au chef d'Etat major de la MONUC.

Toujours concernant la MONUC, le Palmarès annonce que « le mandat de la MONUC est prolongé de six mois ». Ce journal mentionne que « la résolution qui a été votée à l'unanimité a approuvé l'extension de la MONUC et les moyens nécessaires pour protéger les civils et le processus de paix en RDC. La MONUC peut utiliser des barrages et mener des opérations de recherche pour empêcher des attaques contre les civils et suspendre les opérations militaires des groupes armés illégalement qui continuent à perpétrer la violence ».