ONU
Nations Unies Maintien de la paix
23 fév
2009
Revue de presse MONUC 1er avril 2005
La décision des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (Fdlr) de mettre un terme à la lutte armée pour l'option du combat politique fait la une de la majorité des quotidiens parus ce vendredi 1er avril 2005 à Kinshasa.
« Rome : les Fdlr déposent les armes », annonce en première page le quotidien Le Phare . Pour ce journal, c'est « un tournant dans la crise entre Kinshasa et Kigali » car, explique ce quotidien, «la satisfaction des Congolais réside dans le fait que l'issue des pourparlers ôte tout prétexte au Rwanda pour intervenir en Rdc Congo ». Le Potentiel titre ainsi à sa une « les Fdlr cessent la lutte armée : Kagamé, dos au mur ». Ce journal, qui, assure que désormais « Kagamé est devant ses responsabilités », analyse que sur la base de la déclaration de Rome « les Fdlr ne constituent plus un danger pour la sécurité du Rwanda, une priorité comme ne cessait de le proclamer tout haut Paul Kagamé ». Pour Le Potentiel, face à cette nouvelle donne « le chef de l'Etat rwandais a l'obligation morale et politique de s'impliquer dans la nouvelle dynamique afin de favoriser les conditions optimales d'un véritable retour à la paix dans la région des Grands Lacs en général, et plus particulièrement dans son propre pays ». Ce journal estime par ailleurs que « l'une des premières tâches à accomplir consiste en l'ouverture de l'espace politique à tous les courants politiques rwandais. En conséquence, Kagamé doit envisager sérieusement le pluralisme politique ».
La Référence Plus, partage l'analyse du Potentiel et affirme que «Kagamé obligé à dialoguer avec ses rebelles ». Ce quotidien, note cependant qu' « il reste de connaître la position de l'homme fort de Kigali après cette main tendue des dirigeants des Fdlr. », et s'interroge : « Paul Kagamé pourra t-il continuer à ignorer les Interhawe et les Fdlr, alors qu'ils ont suffisamment démontré leur capacité de nuisance et de résistance contre son régime» '
L'Observateur ne dit pas autre chose en affichant que « le président Kagamé est pris au piège». Pour ce quotidien, la déclaration signée à Rome par le Fdlr « place Kagamé devant un cas de conscience ». Ce journal estime par ailleurs qu' « on ne voit pas comment la communauté internationale pourrait ne pas le contraindre à aller dans le sens de la paix qui se dessine, au Rwanda et dans toute la région des Grands Lacs ».
Sur le même sujet, La Tempête des Tropiques révèle que « le gouvernement congolais compte déterminer les modalités de rapatriement des Fdlr ». Ce journal rapporte que « le ministre congolais de la coopération régional, M.Mbusa Nyamwisi a annoncé qu'une importante rencontre aura lieu le samedi 2 avril à Rome afin de définir les mesures d'accompagnement du retour des éléments du Front démocratique pour la libération du Rwanda vers leur pays d'origine ».
Au sujet des mesures d'accompagnement, Le Potentiel, informe pour sa part que « sans tarder, la MONUC a désigné six points de rassemblement temporaire pour accueillir tout combattant qui s'y présenterait afin d'être rapatrié au Rwanda. Il s'agit des sites de Hombo, Sake, Lubero, Walungu, Sange et Kanyabayonga ». Ce quotidien précise que « les candidats au retour seront conduits jusqu'à la frontière, où les autorités rwandaises les prendraient en charge dans le contexte du programme national rwandais de démobilisation et réinsertion ».
Outre la déclaration des Fdlr de renoncer à la lutte armée, les quotidiens de ce jour font un large compte rendu de la conférence de presse de l'archevêque de Kisangani et président de la conférence épiscopale nationale du Congo, Mgr Laurent Monsengwo Pasinya. « Monsengwo : non au coup d'Etat », titre Le Phare, en écrivant que Mgr Monsengwo « n'a jamais préconisé la nécessité d'un coup d'Etat ». Propos que L'Observateur reprend à sa une en notant par ailleurs « ma position en ce qui concerne la tenue des élections est connue de l'opinion publique. Ma position comme celle de la Conférence épiscopale nationale du Congo est claire. Elle est restée constante et ne prête à aucune confusion » citant Mgr Monsengwo. L'Avenir, conclu donc que « Mgr Monsengwo est victime de la manipulation et de la désinformation ».
En marge de l'actualité, Le Potentiel révèle que « la MONUC, aussi, a ses chauffards », en décrivant les circonstances d'un accident provoqué par un soldat sud- africain qui, selon ce journal a « laissé sa Toyota Runner réaliser un spectaculaire tonneau un week-end de la mi-mars dernier ». Le Potentiel écrit que « le jeune soldat portait, ce jour là, une culotte et un tee-shirt. Symbole de relaxe. Les étudiants prétendent qu'ils avaient suffisamment levé le coude. Au point que, se rendant compte qu'il n'avait plus la maîtrise du véhicule, il s'est éjecté à la manière des pilotes de chasse » en rapportant les propos de « témoins privilégiés de l'accident » qui étaient les étudiants de l'Institut des sciences et techniques appliquées (Ista).
La Référence Plus, partage l'analyse du Potentiel et affirme que «Kagamé obligé à dialoguer avec ses rebelles ». Ce quotidien, note cependant qu' « il reste de connaître la position de l'homme fort de Kigali après cette main tendue des dirigeants des Fdlr. », et s'interroge : « Paul Kagamé pourra t-il continuer à ignorer les Interhawe et les Fdlr, alors qu'ils ont suffisamment démontré leur capacité de nuisance et de résistance contre son régime» '
L'Observateur ne dit pas autre chose en affichant que « le président Kagamé est pris au piège». Pour ce quotidien, la déclaration signée à Rome par le Fdlr « place Kagamé devant un cas de conscience ». Ce journal estime par ailleurs qu' « on ne voit pas comment la communauté internationale pourrait ne pas le contraindre à aller dans le sens de la paix qui se dessine, au Rwanda et dans toute la région des Grands Lacs ».
Sur le même sujet, La Tempête des Tropiques révèle que « le gouvernement congolais compte déterminer les modalités de rapatriement des Fdlr ». Ce journal rapporte que « le ministre congolais de la coopération régional, M.Mbusa Nyamwisi a annoncé qu'une importante rencontre aura lieu le samedi 2 avril à Rome afin de définir les mesures d'accompagnement du retour des éléments du Front démocratique pour la libération du Rwanda vers leur pays d'origine ».
Au sujet des mesures d'accompagnement, Le Potentiel, informe pour sa part que « sans tarder, la MONUC a désigné six points de rassemblement temporaire pour accueillir tout combattant qui s'y présenterait afin d'être rapatrié au Rwanda. Il s'agit des sites de Hombo, Sake, Lubero, Walungu, Sange et Kanyabayonga ». Ce quotidien précise que « les candidats au retour seront conduits jusqu'à la frontière, où les autorités rwandaises les prendraient en charge dans le contexte du programme national rwandais de démobilisation et réinsertion ».
Outre la déclaration des Fdlr de renoncer à la lutte armée, les quotidiens de ce jour font un large compte rendu de la conférence de presse de l'archevêque de Kisangani et président de la conférence épiscopale nationale du Congo, Mgr Laurent Monsengwo Pasinya. « Monsengwo : non au coup d'Etat », titre Le Phare, en écrivant que Mgr Monsengwo « n'a jamais préconisé la nécessité d'un coup d'Etat ». Propos que L'Observateur reprend à sa une en notant par ailleurs « ma position en ce qui concerne la tenue des élections est connue de l'opinion publique. Ma position comme celle de la Conférence épiscopale nationale du Congo est claire. Elle est restée constante et ne prête à aucune confusion » citant Mgr Monsengwo. L'Avenir, conclu donc que « Mgr Monsengwo est victime de la manipulation et de la désinformation ».
En marge de l'actualité, Le Potentiel révèle que « la MONUC, aussi, a ses chauffards », en décrivant les circonstances d'un accident provoqué par un soldat sud- africain qui, selon ce journal a « laissé sa Toyota Runner réaliser un spectaculaire tonneau un week-end de la mi-mars dernier ». Le Potentiel écrit que « le jeune soldat portait, ce jour là, une culotte et un tee-shirt. Symbole de relaxe. Les étudiants prétendent qu'ils avaient suffisamment levé le coude. Au point que, se rendant compte qu'il n'avait plus la maîtrise du véhicule, il s'est éjecté à la manière des pilotes de chasse » en rapportant les propos de « témoins privilégiés de l'accident » qui étaient les étudiants de l'Institut des sciences et techniques appliquées (Ista).
