ONU
Nations Unies Maintien de la paix
20 fév
2009
Revue de presse
Les commentaires des journaux parus à Kinshasa ce lundi 26 avril 2004 sont consacrés à l'insécurité à l'Est de la République Démocratique du Congo, avec la présence affirmée des troupes rwandaises, aux rumeurs sur la nomination d'un coordonnateur de l'action gouvernementale et, à nouveau, à la Feuille de route pour laquelle un institut de sondage a recueilli l'opinion des Congolais.
''Le Gouvernement de la Transition a appris avec surprise et une profonde inquiétude la présence des forces de défense rwandaise (FDR) dans le secteur de Bunangana, poste frontière de la RDC, dans le territoire de Rutshuru, province du Nord-Kvu'', indique L'OBSERVATEUR, rapportant le contenu d'un communiqué de presse du Ministère des Affaires étrangères publié le dimanche 25 avril 2004. Le journal souligne que ''cette présence désormais avérée, a été attestée par la Monuc qui du reste a intensifié ses opérations de vérification dans la région''. Le quotidien rappelle que l'armée rwandaise a concentré ses troupes le long de la frontière avec la RDC ''pour prévenir d'éventuelles attaques de la part des rebelles hutus rwandais des FDLR, à partir du Congo''. Partant de ces éléments, le gouvernement congolais a saisi le Secrétaire Général de l'ONU et proposé la création ''d'une commission d'enquête indépendante sous la houlette de la Monuc, en vue d'éclairer l'opinion sur l'existence éventuelle des incursions des groupes armés en territoire rwandais'', rapporte L'OBSERVATEUR.
Selon le même journal, ''dans la plaine de la Ruzizi, les hommes de Mbuza Mabe et les Maï-Maï ont infligé une défaite cuisante aux troupes rwandaises''. L'OBSERVATEUR précise que depuis deux à trois jours, les militaires de Kigali ont été mis en débandade par les Congolais galvanisés par leurs commandants et par le mot d'ordre ''la vie ou la mort''. Le journal indique que les Rwandais avaient récemment chassé la Monuc de Bunagana (Nord-Kivu), sur le territoire congolais. Il salue l'attitude sans équivoque adoptée par la mission onusienne ''face à tous ceux qui, Rwandais en tête, violent l'intégrité territoriale de la RDC'''. Pour une fois, écrit ce quotidien,'' la Monuc a rencontré nos attentes en refusant que les troupes rwandaises traversent de nouveau la frontière pour venir semer la désolation et la mort chez nous''.
LE PHARE constate, pour sa part, que la situation est si alarmante que le chef de la Monuc, William Swing, a écrit vendredi deux lettres officielles aux ministres des Affaires étrangères du Rwanda et du Congo. ''Dans ses notes, M. Swing parle des attaques présumées des FDLR à proximité de la frontière avec le Rwanda'', indique le journal, ajoutant que la Monuc affirme avoir constaté la présence des troupes rwandaises dans le secteur de Bunagana en RDC. Le journal estime que ''les bruits de botte qui se font entendre à l'est du pays sont un mauvais présage pour la suite de la Transition''. Selon le quotidien, hormis la menace de la guerre entre l'armée rwandaise et les rebelles des FDLR ou entre l'armée rwandaise et celle de la RDC, il y a la question pernicieuse de ''l'identification des Congolais à l'Est'' qui risque également de bloquer le processus devant emmener aux élections.
Selon L'AVENIR, le gouvernement dit non à un coordonnateur de l'exécutif. Le journal se fait l'écho du compte rendu du Conseil des ministres du 24 avril dernier et rapporte que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Nuies pour la RDC, William Swing, a signalé récemment le début des consultations en vue de la désignation d'un coordonnateur de l'exécutif. Mais le Conseil des ministres qui a abordé cette question a fait état d'une ''rumeur persistante'' contre laquelle le gouvernement s'est inscrit en faux et a décidé de s'en tenir '' à l'esprit et à la lettre de l'Accord Global et inclusif et de la Constitution''.
Entre-temps, les gouverneurs des provinces sont convoqués à Kinshasa, révèle le quotidien FORUM DES AS, précisant qu'ils viennent recevoir des instructions de la part de la hiérarchie, en perspective des nouvelles mises en place dans la territoriale.
Le Président de la République, Joseph Kabila, envisagerait un remaniement du gouvernement, à en croire LA TEMPETE DES TROPIQUES. Le journal se fonde sur une lettre adressée au chef de l'Etat par le courant démocratique de l'opposition politique, dirigé par Kamitatu Massamba. Ce groupe de l'opposition demande au chef de l'Etat de tenir compte de sa présence au sein de l'Opposition, lors de ses consultations en vue du remaniement du gouvernement.
Selon un sondage de l'Institut Facilitas Consulting, la majorité des Congolais juge ''réaliste'' la Feuille de route de la Transition et affirme que l'opportunité de la publier traduit la volonté d'aller vite aux élections, rapporte LA REFERENCE PLUS, soulignant cependant que les Congolais demeurent pessimistes quant au respect du timing de ce document. Les personnes sondées se sont également prononcées sur la démarche du chef de l'Etat auprès de la Cour Pénale Internationale et estiment que ''cet engagement du chef de l'Etat envers la CPI serait une stratégie politique pour éliminer ses concurrents aux échéances électorales''.
Selon le même journal, ''dans la plaine de la Ruzizi, les hommes de Mbuza Mabe et les Maï-Maï ont infligé une défaite cuisante aux troupes rwandaises''. L'OBSERVATEUR précise que depuis deux à trois jours, les militaires de Kigali ont été mis en débandade par les Congolais galvanisés par leurs commandants et par le mot d'ordre ''la vie ou la mort''. Le journal indique que les Rwandais avaient récemment chassé la Monuc de Bunagana (Nord-Kivu), sur le territoire congolais. Il salue l'attitude sans équivoque adoptée par la mission onusienne ''face à tous ceux qui, Rwandais en tête, violent l'intégrité territoriale de la RDC'''. Pour une fois, écrit ce quotidien,'' la Monuc a rencontré nos attentes en refusant que les troupes rwandaises traversent de nouveau la frontière pour venir semer la désolation et la mort chez nous''.
LE PHARE constate, pour sa part, que la situation est si alarmante que le chef de la Monuc, William Swing, a écrit vendredi deux lettres officielles aux ministres des Affaires étrangères du Rwanda et du Congo. ''Dans ses notes, M. Swing parle des attaques présumées des FDLR à proximité de la frontière avec le Rwanda'', indique le journal, ajoutant que la Monuc affirme avoir constaté la présence des troupes rwandaises dans le secteur de Bunagana en RDC. Le journal estime que ''les bruits de botte qui se font entendre à l'est du pays sont un mauvais présage pour la suite de la Transition''. Selon le quotidien, hormis la menace de la guerre entre l'armée rwandaise et les rebelles des FDLR ou entre l'armée rwandaise et celle de la RDC, il y a la question pernicieuse de ''l'identification des Congolais à l'Est'' qui risque également de bloquer le processus devant emmener aux élections.
Selon L'AVENIR, le gouvernement dit non à un coordonnateur de l'exécutif. Le journal se fait l'écho du compte rendu du Conseil des ministres du 24 avril dernier et rapporte que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Nuies pour la RDC, William Swing, a signalé récemment le début des consultations en vue de la désignation d'un coordonnateur de l'exécutif. Mais le Conseil des ministres qui a abordé cette question a fait état d'une ''rumeur persistante'' contre laquelle le gouvernement s'est inscrit en faux et a décidé de s'en tenir '' à l'esprit et à la lettre de l'Accord Global et inclusif et de la Constitution''.
Entre-temps, les gouverneurs des provinces sont convoqués à Kinshasa, révèle le quotidien FORUM DES AS, précisant qu'ils viennent recevoir des instructions de la part de la hiérarchie, en perspective des nouvelles mises en place dans la territoriale.
Le Président de la République, Joseph Kabila, envisagerait un remaniement du gouvernement, à en croire LA TEMPETE DES TROPIQUES. Le journal se fonde sur une lettre adressée au chef de l'Etat par le courant démocratique de l'opposition politique, dirigé par Kamitatu Massamba. Ce groupe de l'opposition demande au chef de l'Etat de tenir compte de sa présence au sein de l'Opposition, lors de ses consultations en vue du remaniement du gouvernement.
Selon un sondage de l'Institut Facilitas Consulting, la majorité des Congolais juge ''réaliste'' la Feuille de route de la Transition et affirme que l'opportunité de la publier traduit la volonté d'aller vite aux élections, rapporte LA REFERENCE PLUS, soulignant cependant que les Congolais demeurent pessimistes quant au respect du timing de ce document. Les personnes sondées se sont également prononcées sur la démarche du chef de l'Etat auprès de la Cour Pénale Internationale et estiment que ''cet engagement du chef de l'Etat envers la CPI serait une stratégie politique pour éliminer ses concurrents aux échéances électorales''.
