ONU
Nations Unies Maintien de la paix
20 fév
2009
Revue d epresse
La tension reste perceptible à Bukavu comme l'indiquent les journaux parus à Kinshasa ce mercredi 2 juin 2004.
LE PHARE rapporte que la confusion persiste à Bukavu où la tension continue entre les troupes loyalistes commandées par le général Mbuza Mabe et les éléments dissidents du général Laurent Nkunda, venus du Nord Kivu voisin. Le journal indique que Kinshasa a accepté le cessez-le-feu annoncé de manière unilatérale par Laurent Nkunda. Selon le quotidien, ''si le cessez-le-feu est respecté par toutes les parties, la délégation du CIAT, qui n'a pas été en mesure de quitter Kinshasa mardi, devrait descendre à Bukavu''.
LE PHARE rapporte que la confusion persiste à Bukavu où la tension continue entre les troupes loyalistes commandées par le général Mbuza Mabe et les éléments dissidents du général Laurent Nkunda, venus du Nord Kivu voisin. Le journal indique que Kinshasa a accepté le cessez-le-feu annoncé de manière unilatérale par Laurent Nkunda. Selon le quotidien, ''si le cessez-le-feu est respecté par toutes les parties, la délégation du CIAT, qui n'a pas été en mesure de quitter Kinshasa mardi, devrait descendre à Bukavu''.
C'est la Monuc qui a obtenu le cessez-le-feu entre belligérants, indique LA TEMPETE DES TROPIQUES. Le quotidien note que la trêve est intervenue mardi en fin d'après-midi, et '' la ligne de démarcation est Mudaka, lieu choisi par les militaires de la Monuc pour faire respecter le cessez-le-feu''.
LE POTENTIEL fait état d'informations contradictoires à Bukavu. Il note ''qu'alors que l'on attendait hier mardi à Bukavu Azarias Ruberwa et les membres de la délégation gouvernementale, ainsi que William Swing et les ambassadeurs du CIAT'c'est le ministre des Affaires étrangères et trois proches collaborateurs du chef de l'Etat qui ont débarqué à Bukavu''. Le journal indique que la nuit de lundi à mardi avait été calme, mais de nouveaux combats ont éclaté mardi entre l'armée régulière et les insurgés dans la localité de Miti, à 7 Km de l'aéroport de Kavumu. ''Le déclenchement de ces nouvelles hostilités serait dû à l'initiative des forces gouvernementales qui auraient quitté leurs positions pour progresser vers l'aéroport'', rapporte le quotidien, ajoutant que ''des rumeurs de plus en plus persistantes circulent à Bukavu sur la présence, dans les rangs des troupes du général Nkunda, des soldats de l'armée régulière rwandaise et de leur approvisionnement en munitions à partir de Kigali''.
Entre-temps, deux délégations gouvernementales se bousculent à Bukavu, à en croire LA REFERENCE PLUS. Il s'agit, indique le quotidien, de la délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères, Antoine Ghonda, qui ' défiant toute menace de Nkunda et Mutebutsi, s'est rendue à Bukavu''. Le journal précise que cette délégation avait reçu du gouvernement le mandat de ''rassurer la population de Bukavu du soutien de Kinshasa dans ce climat de tension qui prévaut à l'Est du pays''. Le quotidien estime que cette visite a préparé, sans doute, la descente aujourd'hui à Bukavu de la délégation conduite par le vice-président Azarias Ruberwa, jusqu'alors bloquée à Goma.
Il n'en est rien, révèle LE PALMARES qui, au contraire, que ''Ruberwa est fâché contre la présence d'Antoine Ghonda et de Katumba Mwanke à Bukavu''. Pour le président du RCD, '' il s'agit d'une humiliation qu'on lui a infligée car les précités ne font pas partie de la Commission Politique, Défense et Sécurité''. Le quotidien indique que ce dédoublement a ''le malheur de réveiller les vieux démons de la rivalité entre Azarias Ruberwa et Antoine Ghonda, à la suite de l'acte d'accusation porté par ce dernier contre le Rwanda auprès du Conseil de Sécurité des Nations Unies''.
LE POTENTIEL qui s'interroge sur ce déplacement ''inopiné'' à Bukavu d'Antoine Ghonda, estime que président de la République, Joseph Kabila, voulait de cette façon ''manifester son impatience vis-à-vis de la première délégation gouvernementale qu'il a dépêchée au Kivu depuis dimanche mais qui continue à consulter et à faire des évaluations à Goma''.
A Bukavu, Antoine Ghonda a expliqué l'objet de sa mission. Il s'agissait, selon L'OBSERVATEUR, ''d'évaluer la situation sécuritaire sur place, s'entretenir avec le Général Mbuza Mabe, commandant de la 10ème région militaire, prendre langue avec le numéro 1 de la Monuc à Bukavu et le commandant des opérations militaires de la mission onusienne, et enfin rassurer la population meurtrie de Bukavu, au nom du gouvernement de transition''.
''Fâché, Ruberwa refuse d'aller à Bukavu'', affirme L'AVENIR, notant que ''même après le départ de Ghonda, Ruberwa n'a pas pris la décision d'aller à Bukavu''. Le journal insinue que ''ce comportement de Ruberwa laisse entrevoir qu'il cherche à gagner le temps pour que la situation devienne confuse à Bukavu et plus claire pour lui, c'est à dire que les renforts rwandais prennent la ville de Bukavu pour qu'il n'ait plus de raisons d'y aller officiellement''.
''La présence du CIAT à Bukavu est un signal fort et clair de la Communauté internationale qui ne veut plus de la guerre en RDC et tient à l'aboutissement du processus de transition '', indique LA TEMPETE DES TROPIQUES qui précise que les membres du Comité international d'accompagnement de la Transition sont arrivés mardi à Bukavu en compagnie du ministre des Affaires étrangères.
Mais FORUM DES AS parle d'une ''controverse'' au sujet du voyage de William Swing à Bukavu. Le journal dit avoir appris que le patron de la Monuc devrait, en principe, présider la cérémonie de déploiement des troupes onusiennes à l'aéroport de Kavumu. En fait de controverse, le journal évoque le ''démenti'' du Porte-parole de la Monuc qui aurait affirmé que ''ces informations sont fausses''.
LE POTENTIEL fait état d'informations contradictoires à Bukavu. Il note ''qu'alors que l'on attendait hier mardi à Bukavu Azarias Ruberwa et les membres de la délégation gouvernementale, ainsi que William Swing et les ambassadeurs du CIAT'c'est le ministre des Affaires étrangères et trois proches collaborateurs du chef de l'Etat qui ont débarqué à Bukavu''. Le journal indique que la nuit de lundi à mardi avait été calme, mais de nouveaux combats ont éclaté mardi entre l'armée régulière et les insurgés dans la localité de Miti, à 7 Km de l'aéroport de Kavumu. ''Le déclenchement de ces nouvelles hostilités serait dû à l'initiative des forces gouvernementales qui auraient quitté leurs positions pour progresser vers l'aéroport'', rapporte le quotidien, ajoutant que ''des rumeurs de plus en plus persistantes circulent à Bukavu sur la présence, dans les rangs des troupes du général Nkunda, des soldats de l'armée régulière rwandaise et de leur approvisionnement en munitions à partir de Kigali''.
Entre-temps, deux délégations gouvernementales se bousculent à Bukavu, à en croire LA REFERENCE PLUS. Il s'agit, indique le quotidien, de la délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères, Antoine Ghonda, qui ' défiant toute menace de Nkunda et Mutebutsi, s'est rendue à Bukavu''. Le journal précise que cette délégation avait reçu du gouvernement le mandat de ''rassurer la population de Bukavu du soutien de Kinshasa dans ce climat de tension qui prévaut à l'Est du pays''. Le quotidien estime que cette visite a préparé, sans doute, la descente aujourd'hui à Bukavu de la délégation conduite par le vice-président Azarias Ruberwa, jusqu'alors bloquée à Goma.
Il n'en est rien, révèle LE PALMARES qui, au contraire, que ''Ruberwa est fâché contre la présence d'Antoine Ghonda et de Katumba Mwanke à Bukavu''. Pour le président du RCD, '' il s'agit d'une humiliation qu'on lui a infligée car les précités ne font pas partie de la Commission Politique, Défense et Sécurité''. Le quotidien indique que ce dédoublement a ''le malheur de réveiller les vieux démons de la rivalité entre Azarias Ruberwa et Antoine Ghonda, à la suite de l'acte d'accusation porté par ce dernier contre le Rwanda auprès du Conseil de Sécurité des Nations Unies''.
LE POTENTIEL qui s'interroge sur ce déplacement ''inopiné'' à Bukavu d'Antoine Ghonda, estime que président de la République, Joseph Kabila, voulait de cette façon ''manifester son impatience vis-à-vis de la première délégation gouvernementale qu'il a dépêchée au Kivu depuis dimanche mais qui continue à consulter et à faire des évaluations à Goma''.
A Bukavu, Antoine Ghonda a expliqué l'objet de sa mission. Il s'agissait, selon L'OBSERVATEUR, ''d'évaluer la situation sécuritaire sur place, s'entretenir avec le Général Mbuza Mabe, commandant de la 10ème région militaire, prendre langue avec le numéro 1 de la Monuc à Bukavu et le commandant des opérations militaires de la mission onusienne, et enfin rassurer la population meurtrie de Bukavu, au nom du gouvernement de transition''.
''Fâché, Ruberwa refuse d'aller à Bukavu'', affirme L'AVENIR, notant que ''même après le départ de Ghonda, Ruberwa n'a pas pris la décision d'aller à Bukavu''. Le journal insinue que ''ce comportement de Ruberwa laisse entrevoir qu'il cherche à gagner le temps pour que la situation devienne confuse à Bukavu et plus claire pour lui, c'est à dire que les renforts rwandais prennent la ville de Bukavu pour qu'il n'ait plus de raisons d'y aller officiellement''.
''La présence du CIAT à Bukavu est un signal fort et clair de la Communauté internationale qui ne veut plus de la guerre en RDC et tient à l'aboutissement du processus de transition '', indique LA TEMPETE DES TROPIQUES qui précise que les membres du Comité international d'accompagnement de la Transition sont arrivés mardi à Bukavu en compagnie du ministre des Affaires étrangères.
Mais FORUM DES AS parle d'une ''controverse'' au sujet du voyage de William Swing à Bukavu. Le journal dit avoir appris que le patron de la Monuc devrait, en principe, présider la cérémonie de déploiement des troupes onusiennes à l'aéroport de Kavumu. En fait de controverse, le journal évoque le ''démenti'' du Porte-parole de la Monuc qui aurait affirmé que ''ces informations sont fausses''.
