Revue de presse

20 fév 2009

Revue de presse

Les journaux parus dans la capitale congolaise ce mardi 18 mai 2004, dans leur majorité, consacrent leurs manchettes à la publication du décret nommant les gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces de la RDC.
Sous le titre voici la liste des nouveaux gouverneurs et vice-gouverneurs, LE PALMARES publie le décret signé le 16 mai par le chef de l'Etat, Joseph Kabila. De ce décret, le journal retient que trois anciens gouverneurs ont été reconduits. Il s'agit de César di Ntumba (Bas Congo), Eugène Serufuli ( Nord Kivu) et Claudel Lubaya (Kassaï Occidental). De plus, poursuit le quotidien, Jean Kimbunda a été promu gouverneur de la ville de Kinshasa. D'autres part, indique le quotidien, trois membres du gouvernement ont quitté l'exécutif et sont nommés gouverneurs. ''Il s'agit de Théo Baruti, ancien ministre du Travail nommé gouverneur de la Province orientale, de Koloso Sumaïli, ancien vice-ministre à la Justice nommé gouverneur du Maniema et de Yves Mobando Yogo, ancien vice-ministre au Commerce extérieur nommé gouverneur de l'Equateur''.

L'AVENIR parle d'une mise en place inachevée dans la Territoriale, car ''il faudrait encore connaître les trois vice- gouverneurs de Kinshasa et le vice-gouverneur de l'Equateur en charge des questions économiques, financières et de développement''.

LE PHARE constate l'absence de femmes au niveau du sommet de l'administration provinciale. ''Non seulement la classe politique congolaise a ignoré superbement le gender qui préconise la présence d'au moins 30% de femmes dans les structures décisionnelles de chaque Etat, mais elle a donné l'impression que les compatriotes du beau sexe vont encore servir longtemps de marchepieds pour les décideurs au masculin'', écrit le journal. Sur ce même sujet, L'AVENIR rapporte que seules trois femmes ont été nommées vice-gouverneurs par l'Ex gouvernement ( Equateur), l'Opposition politique (Kassaï Oriental), la Société civile (Maniema).

Des Congolais jubilent, d'autres grincent les dents, titre LA REFERENCE PLUS qui fait allusion au mécontentement de certaines entités comme le RCD-N dont le leader, Roger Lumbala, menacerait de quitter le gouvernement pour avoir été ''floué par le MLC'' dans la désignation des gouverneurs. Le journal rapporte aussi la colère des Maï-Maï, qui, ''driblés'', seraient fâchés contre Joseph Kabila.

Suite à la nomination d'un ministre et de deux ministres dans la Territoriale, le gouvernement de la République va connaître, dans les prochaines heures, un remaniement technique, à en croire LE POTENTIEL. Le quotidien révèle que ce ''nouveau réglage devrait voir revenir aux affaires politiques des hommes du parti présidentiel PPRD, considérés comme fidèles et sûrs'', à l'instar d'Augustin Katumba Mwanke qui va être, ''à moins d'un changement de dernière minute, le nouveau ministre de l'Intérieur, Décentralisation et Sécurité''. Le journal souligne que M. Mwanke succédera ainsi à Théophile Bemba qui remplacera Philomène Omatuku au poste de vice-président de l'Assemblée nationale. Selon le quotidien, ''l'ancienne présidente de l'Acl-Pt devrait probablement se retrouver à la tête du ministère de l'Energie''. Il évoque également des tractations dans les états-majors de la société civile et du RCD-ML qui ont fait nommer des vice-ministres dans la territoriale.

Par ailleurs, L'OBSERVATEUR consacre sa manchette à la célébration hier du septième anniversaire de la libération de la République Démocratique du Congo ''de la dictature abjecte mobutienne''. Le journal estime que s'il n'y avait pas cette date du 17 mai qui a consacré en 1997 cette libération, ''il n'y aurait peut être jamais eu le gouvernement de transition issu de l'accord global et inclusif dont sont partie prenante les différents groupes de contestation qui n'avaient, à l'époque, le courage d 'affronter le tout puissant Marechal Mobutu Sese Seko''.

Enfin, LE POTENTIEL, comme la plupart des journaux de ce jour, annonce que le Conseil de Sécurité des Nations Unies a exprimé vendredi sa ''vive préoccupation'' après les informations faisant état d'incursions rwandaises dans l'Est de la RDC. Le journal note que le Conseil, ''dans sa déclaration soigneusement balancée'', exprime également sa préoccupation à la suite des informations faisant état d'un accroissement des activités militaires des FDLR à partir de la RDC. La déclaration appelle les gouvernements congolais et rwandais à ''établir des mécanismes de sécurité aux frontières pour empêcher que de tels incidents se reproduisent''. Ce qui fait dire au journal L'AVENIR que le Conseil de sécurité de l'ONU renvoie dos à dos la RDC et le Rwanda. Mais LE PHARE note, pour sa part, que le Conseil de Sécurité '' est finalement arrivé à condamner le gouvernement du Rwanda'', en exprimant sa désapprobation ''face à l'attitude belliqueuse rwandaise et ses fréquentes violations non seulement du territoire de la RDC mais aussi des résolutions pertinentes antérieures relatives à la cessation de ses activités militaires dans sa partie Est''.