Revue de presse

20 fév 2009

Revue de presse

La rencontre du Comité international d'accompagnement de la Transition avec les membres des deux chambres du Parlement, les réunions au Conseil de Sécurité sur la situation en République Démocratique du Congo ainsi que d'autres sujets liés à l'actualité politique du pays occupent les manchettes des principaux journaux parus à Kinshasa ce vendredi 13 février 2004.
Le Comité international d'accompagnement de la Transition a émis des inquiétudes sur la composition de la Commission électorale indépendante (CEI), rapporte La Tempête des Tropiques, se faisant l'écho de la rencontre entre le CIAT et les deux chambres réunies du Parlement congolais. Selon le journal, l'inquiétude pour cette institution d'accompagnement à la transition réside essentiellement sur la composition des bureaux de représentation de la CEI, incluant des membres des partis politiques. Le CIAT note à cet effet que ''le fait de placer des représentants qui reflètent des partis politiques ou des composantes (au sein de la CEI), risque de déboucher sur l'ingérence des politiciens dans le déroulement des élections''. Le quotidien rapporte l'éclairage des membres du Parlement qui ont expliqué aux membres du CIAT que ''ces représentants ne sont que des témoins des partis politiques dans le déroulement des élections, mais ne participeront pas à l'organisation proprement dite du scrutin''.

Forum des As souligne que la loi portant fonctionnement et attributions de la CEI a été déjà adoptée au niveau des deux chambres du Parlement. Ce qui fait dire au quotidien que ''la démarche des membres du CIAT semble dépassée par les évènements''. Toutefois, indique Le Phare, la création d'une commission paritaire mixte CIAT –Parlement, a été envisagée, avec une mission bien précise d'étudier à fond l'amendement à problème et dégager une disposition qui ne prête pas à équivoque.

Par ailleurs, Le Phare annonce que le Conseil de Sécurité des Nations Unies s'est prononcé en faveur de la nomination d'un ''Premier ministre'' en RDC, après avoir constaté un ''déficit de coordination dans l'action gouvernementale''. Le journal fait ainsi allusion à la déclaration du président du Conseil affirmant, entre autres, que le ''Conseil attache une importance particulière à la désignation d'un coordonnateur national chargé d'harmoniser l'action du Gouvernement d'union nationale et de transition''. Pour le quotidien, ce titre n'est qu'un euphémisme pour parler d'un Premier ministre, car, ''dans tous les régimes politiques, c'est ce dernier qui est chargé de coordonner l'action du gouvernement''. Le Phare note en outre que le Conseil a exprimé le vœu de voir également ''se réaliser des progrès rapides au niveau de l'extension de l'autorité de l'Etat, de la réforme du secteur de sécurité, de la consolidation de l'Etat de droit, de la reconstruction économique et de l'élimination de l'exploitation illégale des richesses naturelles, sans oublier la nécessité de mettre fin à l'impunité...''.

Le Potentiel parle de la réunion du Conseil de Sécurité sur la réforme des forces de sécurité en RDC, indiquant que cette réunion a donné lieu à l'examen de l'état de cette reforme et des activités de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR) des ex-combattants congolais. Selon le journal, l 'ONU, qui a décidé de ''prendre les choses en main'', a donné un délai de trois mois pour finaliser les réformes et exige la mise en place urgente du Conseil supérieur de la défense ainsi que la désignation immédiate du haut commandement de la police nationale.

Alors que de réels efforts sont fournis par le gouvernement de Transition en vue de réussir le processus de démocratisation, le Conseil de Sécurité se dit à la fois encouragé et inquiet, indique L'Avenir, résumant le sentiment de l'organe suprême des Nations Unies. Le journal note que cette attitude perplexe du Conseil s 'explique par le fait que ses membres sont encouragés par les récents développements positifs dans le processus de paix et de réconciliation nationale. Cependant, ils partagent également les préoccupations relatives au travail nécessaire à la tenue des élections nationales prévues pour 2005, indique le quotidien.

Le Phare rapporte le décès d'un observateur militaire de la Monuc tué à Katoto, en Ituri. Le journal qui publie l'intégralité d'un communiqué de presse de la mission onusienne, révèle que l'agent de la Monuc a été tué au cours d'une attaque lancée par des éléments armés contre un convoi de la Monuc. '' La Monuc condamne énergiquement cette attaque contre son personnel et a ouvert une enquête pour identifier les auteurs de l'embuscade et s'assurer qu'ils vont être traduits en justice'', rapporte le quotidien.