Revue de presse
« L?Afrique du Sud apporte une expertise requise », souligne Le Potentiel, se référant à cette déclaration du ministre sud-africain du Commerce, Alec Erwin, au sortir de l?audience que lui a accordée le Vice-Président de la République Jean-Pierre Bemba : « Il y aura davantage d?investisseurs sud-africains dans les années à venir en République Démocratique du Congo. »
« Ce mercredi au Parlement, Thabo Mbeki va plancher sur le renforcement des investissements sud-africains en RDC », annonce L?Observateur. « Nous avons beaucoup à apprendre de l?Afrique du Sud », estime ce journal dans son éditorial. « Sans aucun doute, écrit-il, les autorités sud-africaines se sont-elles aperçues que leur seule puissance économique émergeante n?était pas encore suffisamment forte pour se tailler un chemin sur les marchés africains où existent plusieurs larrons autrement plus forts. » Selon L?Avenir : « Après la libération du Congo contre la guerre et la partition, le succès de la bataille économique dans ce pays passe par l?Afrique du Sud. »
Le Président sud-africain Thabo Mbeki est arrivé mardi à Kinshasa pour une visite officielle de 48 heures, à la tête « d?une forte délégation comprenant sept ministres et un nombre impressionnant d?hommes d?affaires de son pays?Sur son parcours, dans le secteur de la commune de Masina (un quartier des plus populeux de Kinshasa), l?hôte du peuple congolais a promené son regard sur les calicots tenus par la nombreuse foule massée et certains affichaient des messages l?invitant à surveiller la classe politique congolaise de près pour éviter des prolongations à l?issue de l?échéance réglementaire de la transition » rappelle Le Phare.
Pendant ce temps, au Parlement de transition, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la RDC, William Swing, s?est adressé aux députés. Devant la Commission des Relations extérieures, défense et sécurité du Parlement et en présence d?une délégation du Parlement belge actuellement en visite en RDC, M. Swing, (cité par Le Phare-qui a couvert cette manifestation comme l?ensemble de la presse-), a souligné que « l?organisation des élections devant clôturer la période de transition pourrait intervenir en 2005 conformément aux dispositions de l?Accord global et inclusif ainsi que de la Constitution. »
Le chef de la MONUC a en effet relevé que « cette possibilité était moins sûre sur le plan politique, étant donné, entre autres, que la plupart des lois régissant l?organisation des scrutins restaient encore à voter. » Selon lui : « La question des réfugiés et des déplacés, la présence des groupes armés étrangers sur le sol congolais et la démobilisation des groupes armés locaux sont autant d?obstacles à surmonter en vue d?assurer le bon déroulement des élections? »