Revue de presse
Le Potentiel met ensuite en exergue le bilan du mandat de près de quatre ans du commandant des Forces de la MONUC, le général Mountaga Diallo, « qui a fait ses adieux aux Congolais » au cours de la même conférence de presse. Le général Diallo a dressé un bilan globalement positif de son action, estimant que les principales difficultés rencontrées à la direction des forces de la Mission auront été notamment celles d?obtenir le déploiement en temps voulu et le conflit de l?Ituri. Il a déclaré que le processus de paix en République Démocratique du Congo et le déploiement de la MONUC progressent actuellement de manière encourageante. Il s?est dit satisfait du chemin parcouru, essentiellement de l?avancée du déploiement des troupes qui ont atteint un plafond autorisé de 10. 800 militaires.
La Référence Plus évoque la poursuite des opérations de rapatriement des groupes armés étrangers cantonnés à la base de Kitona (depuis novembre dernier.) Le journal cite les propos du porte-parole qui a confirmé le rapatriement par la MONUC, de 392 ex-combattants ougandais et leurs dépendants. Elle a achevé les opérations d?identification de 129 Rwandais dont 72 ex-combattants. Tous rentreront dans leur pays au cours de prochains jours. Par ailleurs, dans le cadre des autres opérations de rapatriement, la MONUC a assuré, à partir de Goma, le retour dans leur pays de 29 ex-combattants rwandais et leurs familles le 15 décembre 2003.
Toujours dans le cadre des activités de la MONUC, La Référence Plus, comme Le Phare, reprend l?intégralité du message du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la RDC. Sous le titre « Assurer l?irréversibilité du processus de paix », William Swing évalue l?évolution de la situation politique de la République Démocratique du Congo caractérisée par « des symboles de la paix et de la réunification du territoire national ». M. Swing cite entre autres symboles satisfaisants : « le drapeau flotte sur l?ensemble du pays, les mêmes billets de banque du franc congolais ont cours légal sur tout le territoire national, et le fleuve Congo est ouvert au trafic civil et commercial.»
Selon le chef de la MONUC, « Ces cinq derniers mois, les Congolais ont pu profiter de quelques acquis qui doivent encore être consolidés en vue d?assurer l?irréversibilité du processus de paix. La volonté de consolider ces acquis est manifeste auprès des dirigeants? La normalisation des relations de la RDC avec ses voisins du Burundi, Du Rwanda et de l?Ouganda est un gage de stabilité pour la sous-région des Grands Lacs? »
De plus, « Si l?année s?achève sous des bons auspices, grâce à des résultats appréciables, l?on ne saurait oublier que de nombreux défis nous attendent pour l?an prochain. Les Nations Unies, à travers la MONUC et les agences spécialisées tout comme la communauté internationale dans son ensemble joueront le rôle d?accompagnement qui leur revient en espérant que les partenaires congolais maintiendront le cap en assurant l?irréversibilité du processus de paix » souligne le Représentant spécial.
« L?Accord global et inclusif divise l?espace présidentiel », titre en ouverture le quotidien Le Phare, à propos de la célébration du premier anniversaire de cet événement, hier à Kinshasa. « Alors que le programme arrêté au départ par le service du protocole d?Etat prévoyait que cette cérémonie du premier anniversaire de l?Accord global et inclusif devrait être présidée par le chef de l?Etat lui-même, assisté comme d?habitude par les quatre vice-Présidents de la République, contre toute attente, c?est l?un d?eux, en l?occurrence Yerodia Abdoulaye Ndombasi qui a été investi pour représenter Joseph Kabila. Ruberwa, Jean-Pierre Bemba et Z?Ahidi Ngoma ont boudé les manifestations du Palais du peuple » écrit le journal.
Enfin dans ses colonnes, le même journal annonce que « Le Katanga veut prendre le relais de l?Ituri », au sujet des troubles de ces derniers jours intervenus au sein des communautés katangaises et kasaìennes de Lubumbashi. Selon ce journal, « après les années Kyungu ( ancien gouverneur de la province du Katanga impliqué dans l?expulsion massive des ressortissants du Kasaì en 1992 et des massacres qui s?en sont suivis), un nouveau génocide est en gestation. A la base, les échauffourées survenues le week-end dernier entre les militants de l?Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS-Etienne Tshisekedi) et ceux de l?Union nationale des fédéralistes du Congo ( UNAFEC dirigé par Kyungu wa Kumwanza)