ONU
Nations Unies Maintien de la paix
23 fév
2009
Revue de presse
Les journaux parus à Kinshasa ce jeudi 26 août 2004 consacrent une nouvelle fois leurs commentaires au retrait du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) des institutions de la Transition, avec notamment le retour annoncé à Kinshasa, d'une équipe du RCD.
Le président national du RCD, Azarias Ruberwa, aurait annoncé mercredi à Goma qu'il est prêt à regagner Kinshasa, rapporte LA TEMPETE DES TROPIQUES. Il poserait cependant quelques conditions à son retour, à savoir que ''le gouvernement de transition devra au préalable accepter de renégocier le processus en cours''. Ainsi, pour mieux faire entendre leur voix, les membres du RCD présents à Goma ont ''dépêché à Kinshasa une équipe de négociations qui arrive dès ce matin'', indique le quotidien. La délégation du RCD viendrait à Kinshasa avec un cahier des charges qui contient toutes les revendications à soumettre à l'appréciation de la médiation et des autres composantes et entités. Il s'agit, précise le quotidien qui cite Me Azarias Ruberwa, ''d'une réflexion au calendrier et objectifs assignés'' à la Transition.
Selon LE PHARE qui aborde le même sujet, cette délégation du RCD devra aussi préparer le terrain pour l'arrivée d'ici quelques jours du président du parti et Vice-président en charge de la Commission Politique, Défense et Sécurité, Me Azarias Ruberwa. A en croire le même quotidien, ''un autre groupe de parlementaires du RCD arrive à Kinshasa vendredi, en prévision de la visite en RDC du Président sud-africain Thabo Mbeki''.
LE POTENTIEL qui confirme que Me Ruberwa est disposé à regagner Kinshasa, attribue ''ce changement d'attitude'' aux diverses pressions exercées sur lui au lendemain de sa déclaration relative à la suspension de la participation de son parti à toutes les institutions de la Transition, mais aussi, ''au réalisme politique dont ont fait preuve la majorité des membres du RCD qui ont opté pour la poursuite de la transition''.
Evoquant la visite à Kinshasa, le 30 août prochain, du Président sud-africain, Thabo Mbeki, L'AVENIR indique que ''les faucons du RCD'' pourraient mettre à profit la présence du Président sud-africain, pour ''forcer la main à l'un des artisans de l'Accord Global et inclusif'', afin d'obtenir ''une éventuelle renégociation de l'Accord''. Le journal invite dès lors, le Président sud-africain à ''s'interdire de tomber dans le piège de la bande à Ruberwa''. Ce serait, estime le quotidien, ''détruire en un clin d''il le travail si précieux abattu en amont''.
Au-delà des discours enflammés des uns et des autres, LE PHARE estime que l'inventaire de la Transition est inévitable. Pour ce journal, les Congolais n'ont pas le droit de se comporter en irresponsables en faisant comme si tout allait bien. Le quotidien considère que le retour de Me Ruberwa et du RCD dans les institutions ''ne sera pas automatiquement synonyme d'un bon achèvement du processus de transition''. Il estime, pour ce faire, que l'évaluation de la transition demeure une nécessité, car ''Gatumba ou non, Ruberwa ou pas'', il faut se poser la question de savoir ''où nous en sommes dans l'accomplissement des objectifs de la Transition, pour qu'il nous soit permis de rêver, au mieux de penser que nous sommes encore en mesure de les atteindre dans le délai qui nous sépare de la fin de la transition''.
Suite à ''l'affaire Ruberwa'', le Président de la République, Joseph Kabila, a ''rompu le silence'', dans une Interview accordée à la presse présidentielle, rapporte FORUM DES AS. Le journal note en substance que pour le chef de l'Etat, ''l'essentiel c'est que les institutions continuent à fonctionner''.
Le chef de l'Etat a également confirmé la tenue des élections dans le délai, indique, pour sa part, L'OBSERVATEUR . ''Le gouvernement et les autres institutions travaillent dans la perspective de ces élections'', a déclaré le Chef de l'Etat qui s'est réjoui du fait que les membres de la Commission électorale indépendante (CEI) vont prêter serment le vendredi 27 août prochain.
Par ailleurs, LE PHARE annonce que le rapport de la mission d'enquête préliminaire sur le massacre de Gatumba a été envoyé au Secrétaire Général des Nations Unies. Le journal précise que cette information a été livrée hier à la presse par Mme Patricia Tome, Directrice de l'Information publique de la Monuc. La primeur de ce document qui donne les premiers éléments d'informations sur ce qui s'est passé dans cette ville burundaise de Gatumba est donc réservée au Secrétaire Général de l'ONU, note le quotidien
Parlant de Gatumba, LE POTENTIEL rapporte que les réfugiés de ce camp ont été déplacés et installés à plus de 50 km à l'intérieur de la frontière burundo-congolaise, conformément à un arrangement intervenu entre le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés et le gouvernement du Burundi.
Selon LE PHARE qui aborde le même sujet, cette délégation du RCD devra aussi préparer le terrain pour l'arrivée d'ici quelques jours du président du parti et Vice-président en charge de la Commission Politique, Défense et Sécurité, Me Azarias Ruberwa. A en croire le même quotidien, ''un autre groupe de parlementaires du RCD arrive à Kinshasa vendredi, en prévision de la visite en RDC du Président sud-africain Thabo Mbeki''.
LE POTENTIEL qui confirme que Me Ruberwa est disposé à regagner Kinshasa, attribue ''ce changement d'attitude'' aux diverses pressions exercées sur lui au lendemain de sa déclaration relative à la suspension de la participation de son parti à toutes les institutions de la Transition, mais aussi, ''au réalisme politique dont ont fait preuve la majorité des membres du RCD qui ont opté pour la poursuite de la transition''.
Evoquant la visite à Kinshasa, le 30 août prochain, du Président sud-africain, Thabo Mbeki, L'AVENIR indique que ''les faucons du RCD'' pourraient mettre à profit la présence du Président sud-africain, pour ''forcer la main à l'un des artisans de l'Accord Global et inclusif'', afin d'obtenir ''une éventuelle renégociation de l'Accord''. Le journal invite dès lors, le Président sud-africain à ''s'interdire de tomber dans le piège de la bande à Ruberwa''. Ce serait, estime le quotidien, ''détruire en un clin d''il le travail si précieux abattu en amont''.
Au-delà des discours enflammés des uns et des autres, LE PHARE estime que l'inventaire de la Transition est inévitable. Pour ce journal, les Congolais n'ont pas le droit de se comporter en irresponsables en faisant comme si tout allait bien. Le quotidien considère que le retour de Me Ruberwa et du RCD dans les institutions ''ne sera pas automatiquement synonyme d'un bon achèvement du processus de transition''. Il estime, pour ce faire, que l'évaluation de la transition demeure une nécessité, car ''Gatumba ou non, Ruberwa ou pas'', il faut se poser la question de savoir ''où nous en sommes dans l'accomplissement des objectifs de la Transition, pour qu'il nous soit permis de rêver, au mieux de penser que nous sommes encore en mesure de les atteindre dans le délai qui nous sépare de la fin de la transition''.
Suite à ''l'affaire Ruberwa'', le Président de la République, Joseph Kabila, a ''rompu le silence'', dans une Interview accordée à la presse présidentielle, rapporte FORUM DES AS. Le journal note en substance que pour le chef de l'Etat, ''l'essentiel c'est que les institutions continuent à fonctionner''.
Le chef de l'Etat a également confirmé la tenue des élections dans le délai, indique, pour sa part, L'OBSERVATEUR . ''Le gouvernement et les autres institutions travaillent dans la perspective de ces élections'', a déclaré le Chef de l'Etat qui s'est réjoui du fait que les membres de la Commission électorale indépendante (CEI) vont prêter serment le vendredi 27 août prochain.
Par ailleurs, LE PHARE annonce que le rapport de la mission d'enquête préliminaire sur le massacre de Gatumba a été envoyé au Secrétaire Général des Nations Unies. Le journal précise que cette information a été livrée hier à la presse par Mme Patricia Tome, Directrice de l'Information publique de la Monuc. La primeur de ce document qui donne les premiers éléments d'informations sur ce qui s'est passé dans cette ville burundaise de Gatumba est donc réservée au Secrétaire Général de l'ONU, note le quotidien
Parlant de Gatumba, LE POTENTIEL rapporte que les réfugiés de ce camp ont été déplacés et installés à plus de 50 km à l'intérieur de la frontière burundo-congolaise, conformément à un arrangement intervenu entre le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés et le gouvernement du Burundi.
