La situation à l'Est de la République démocratique du Congo reste la principale actualité des quotidiens parus ce jour à Kinshasa.

Ce d'autant plus que et informe L'Avenir « ... les différents groupes armés continuent à s'affronter au gré de leurs intérêts... ».

En effet, « le village de Kahembe, situé dans le territoire de Masisi, est passé le dimanche 04 novembre sous le contrôle des milices Mai-Mai », rapporte Le Potentiel.

Ils y ont été chassés et renchérit L'Avenir, «... les hommes de Nkundabatware ».

Et, pendant que les milices s'affrontent « ...les FARDC et la MONUC observent », constate L'Avenir.

Une Mission des Nations unies et croit savoir L'Avenir qui « a longtemps laissé la situation pourrir, à tel point que Nkundabatware a jugé le terrain propice à une nouvelle guerre ».

D'ailleurs, « c'est ce qui avait provoqué la colère des Congolais qui s'en sont pris à la Monuc à Kinshasa au lendemain de la prise de la ville de Bukavu par les hommes de Nkundabatware et Jules Mutebusi », rappelle L'Avenir.

Et, c'est le même jugement, poursuit L'Avenir « qui pousse les populations du Nord-Kivu à lapider les véhicules de la MONUC».

Ces populations « ont-elles tord de le faire » ? s'interroge L'Avenir avant de remarquer qu' « après l'offensive très appréciée par l'opinion nationale et qui a permis à Nkundabatware de savoir de quel bois se chauffaient les FARDC, ces dernières sont devenues l'otage des ballets diplomatiques ».

Et, c'est justement dans ce cadre que se trouvait hier à Kigali, le sous-secrétaire général des nations unies en charge des affaires politiques.

Dans la capitale rwandaise et rapporte Le Palmarès, « les discussions entre Haile Meikerios et le président Kagamé ont porté sur la neutralisation des rebelles hutu rwandais des FDLR ».

Et, également sur «... le rôle que pourrait jouer Kigali pour que les soldats insurgés ralliés au général déchu tutsi congolais Laurent Nkunda puissent rejoindre le processus de brassage de l'armée congolaise », ajoute Le Palmarès.

D'ici là et à en croire Le Phare, les Américains, eux, proposent comme solution à la crise à l'Est de la RDC «...un exil pour Laurent N'Kunda en Afrique du sud, une mise sur pied d'une force d'intervention rapide, entraînée et commandée par des Américains qui se chargerait de la chasse aux FDLR, et... une présence diplomatique américaine permanente à Goma ».

Hors du chef-lieu de la province du Nord Kivu et cette fois à Kinshasa, « Cobra Matata et Peter Karim, deux anciens seigneurs de guerre en Ituri, sont eux, en formation au centre supérieur militaire, avant leur intégration effective au sein des FARDC », informe L'Observateur.

Ailleurs et au Mouvement de Libération du Congo, MLC c'est « un schisme qui est à la porte de ce parti », renseigne Le Palmarès prévenant que « le chairman, Jean-Pierre Bemba risque d'être transformé un général sans troupes ».

L'ancien vice président dont « le procureur général de la république exige la levée de l'immunité pour faire parler la rigueur de la loi contre lui... », révèle Le Palmarès.