La situation militaire dans le Nord Kivu demeure encore aujourd'hui la principale actualité de l'ensemble des quotidiens parus à Kinshasa.

Ce d'autant plus que c'est la « confusion à Mushaki », rapporte La Tempête des Tropiques.

C'est que et explique La Tempête des Tropiques, « alors que les FARDC affirment toujours contrôler Mushaki, d'autres sources soutiennent que cette localité du territoire de Masisi aurait été reprise par les éléments fidèles à Laurent N'Kunda ».

A la vérité, « les insurgés ont été repoussés vers Kilolirwe », [Le Palmarès] et « ... Mushaki aux mains toujours des FARDC », fait savoir Le Potentiel.

Reste que et estime Le Potentiel, « ...si les gros moyens ne sont pas mis à la disposition des FARDC, comme convenu lors du sommet d'Addis Abeba, il y a des risques de voir la guerre s'enliser... ».

C'est pourquoi, « les Etats-Unis, en l'occurrence, doivent accélérer leur programme d'appui à la capacité militaire des FARDC », tout tant exerçant « une pression dissuasive sur Nkunda pour lui ôter effectivement toute envie de poursuivre la guerre, en se servant ainsi des populations comme bouclier humain », suggère Le Potentiel.

En effet, le général dissident et croit savoir L'Avenir est « prêt à s'offrir un nouveau génocide en exposant ses hommes en armes et la population civile tutsi aux offensives des FARDC, soutenues finalement par la MONUC... ».

Pour sa part, c'est pour « s'assurer que toutes les conditions sont réunies pour permettre aux FARDC de faire face au front que le président Joseph Kabila n'est pas allé à Lisbonne pour le sommet Europe-Afrique », renseigne Forum des As.

La capitale portugaise où et croit savoir Le Palmarès, « un piège l'attendait... ».

C'est que « ...Jean-Pierre Bemba s'est arrangé pour prendre une chambre juste à coté de l'hôtel où les organisateurs avaient réservé une suite pour le chef de l'Etat congolais », renseigne toujours Le Palmarès.

L'objectif était de « ...rencontrer coûte et coûte le président Kabila en personne et négocier son retour au pays... », avec comme facilitateurs « ...Louis Michel...et le président Denis Sassou N'Guesso très bien écouté aussi bien par Jean-Pierre Bemba que par Kabila », croit savoir Le Palmarès.