En ce vendredi 18 mai 2007, les quotidiens parus dans les kiosques à Kinshasa consacrent leurs principales colonnes à la commémoration, hier, du 10e anniversaire de la prise de pouvoir par l'Alliance des Forces démocratiques pour la Libération, AFDL.

Hier, jeudi 17 mai 2007, « la RDC a fêté le 10e anniversaire de la libération », rapporte L'Observateur, précisant qu'à cette occasion « un défilé militaire monstre a été organisé sur le boulevard Triomphal devant plusieurs hautes personnalités ».

Reste qu'au nombre de celles ci et souligne Le Potentiel, ne figuraient pas « plusieurs anciens dignitaires du régime Mobutu... »

En effet, on a remarqué « outre l'absence du président du Sénat, Kengo, celle aussi de Nzanga Mobutu », indique La Tempête des Tropiques.

Mais, « pouvaient-ils se présenter sur le boulevard Triomphal pour fêter leur défaite en 1997 » ? s'interroge Le Palmarès, avant de croire que « Nzanga Mobutu serait en déplacement depuis plusieurs jours...et Kengo grippé après une laborieuse campagne électorale ».

Pourtant et observe, L'Avenir, ce dernier était « en pleine forme la veille puisqu'il a présidé la toute première plénière de la chambre haute ».

Quoi qu'il en soit et estime La Tempête des Tropiques, l'absence du président du Sénat « à cette fête anachronique est tout un message que Léon Kengo Wa Dondo adresse à la classe politique sur l'inopportunité de s'accrocher encore à des faits qui sont de nature à raviver les frustrations, au lieu de privilégier ce qui favorise la réconciliation ».

De toute évidence donc, « la date du 17 mai sera encore pendant longtemps au centre de la controverse entre les nationalistes et les mobutistes, même ceux qui ont fait allégeance au président Kabila... », estime L'Avenir.

N'empêche que, « l'histoire d'un pays ne se renie jamais », enseigne L'Avenir.

Par conséquent, et estime ce journal, « les jeunes générations ont le droit de savoir ce qui s'est passé le 17 mai 1997...au lieu qu'on cherche à faire oublier cette date de la mémoire collective des Congolais ».

Sur un tout autre registre, c'est « le dernier rapport des experts de la Banque mondiale sur la gestion des finances publiques en République démocratique du Congo qui soulève des vagues », à en croire Le Potentiel.

Il fait même « jaser à telle enseigne que l'appui budgétaire des partenaires extérieurs a été différé », croit savoir ce quotidien renseignant que les bailleurs de fonds « veulent voir clair dans les fonds préalablement versés... ».