Revue de presse MONUC-16 mai 2007

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-16 mai 2007

Pas de sujet phare à mettre en exergue dans la presse parue ce mercredi 16 mai à Kinshasa. Pour l'essentiel, il est question de la prorogation du mandat de la Monuc et de la situation sécuritaire à l'Est.
« Le mandat de la MONUC a été prorogé jusqu'au 31 décembre 2007 », informe Le Palmarès. Dans une longue résolution, détaille ce journal, « de près de dix pages présentée par la France et adoptée à l'unanimité de ses quinze membres, le Conseil autorise le maintien jusqu'à cette date d'effectifs pouvant aller jusqu'à 17.030 militaires ».

Avec entre autres missions pour la MONUC et renchérit Le Phare « d'aider le gouvernement de Kinshasa à instaurer un environnement stable en matière de sécurité ».

La mission de l'organisation des nations unies en RD Congo qui a décidé de « renforcer ses troupes dans la province du Nord Kivu en proie à une recrudescence de la violence caractérisée par des déplacements massifs des populations », souligne Le Phare.

Pour sa part, et renseigne L'Avenir « le Rwanda a accepté d'assurer une médiation entre Kinshasa et l'ex-général Laurent N'Kunda ».

En clair, « Paul Kagamé revient en RDC avec la nouvelle casquette de médiateur », note Le Palmarès. « Qui l'aurait cru » ? s'interroge ce journal.

Autre interrogation : « jusqu'à quand le gouvernement va-t-il continuer à tenir en laisse l'ex-général Nkunda » ? se demande Le Potentiel, révélant que « tout le monde parle du mandat d'arrêt international que le gouvernement congolais a lancé contre le général renégat Laurent N'kunda, accusé de mutinerie et d'occupation militaire de la ville de Bukavu du 2 au 9 juin 2004, mais personne ne l'a jamais vu ».

A la vérité, «... le mandat d'arrêt international contre Nkunda est virtuel, il n'a jamais été établi », révèle Le Potentiel, citant un officiel ayant participé au Conseil de ministres au cours duquel avait été prise la décision, en 2004, de placer le général Nkunda et le colonel Mutebusi, son complice, sous mandat d'arrêt international.

En termes plus clairs, « il n'y a jamais eu un mandat d'arrêt international contre Laurent Nkunda », insiste Le Potentiel.

Ailleurs, ce sont « les dossiers BDK et Kahemba portant sur les massacres du Bas-Congo et le conflit frontalier avec l'Angola, qui n'ont pas été abordés hier à l'Assemblée nationale », rapporte Le Potentiel, sur un tout autre registre.

« Les députés évitent Kahemba », croit savoir ce journal, soulignant que « le rapport sur ce dossier Kahemba, n'a pas été distribué aux députés ».

Toute chose, qui pourrait « conforter la dernière rumeur selon laquelle ce rapport aurait disparu du secrétariat de l'Assemblée nationale », estime Le Potentiel.