Revue de presse MONUC-14 mai 2007

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-14 mai 2007

L'élection de Léon Kengo Wa Dondo à la présidence du Sénat est la principale actualité des journaux parus ce jour à Kinshasa.
Elu vendredi dernier, avec « 55 voix contre 49 pour She Okitundu, Léon Kengo Wa Dondo sera officiellement installé aujourd'hui », informe L'Observateur.

C'est un retour « aux affaires... »,fait remarquer L'Observateur. C'est que, le nouveau président du Sénat a été « plusieurs fois premier ministre et ministre dans la deuxième République », explique ce journal, avant d'estimer que « parti sur la pointe des pieds, Kengo rentre par la grande porte ».

Mais, que « s'est-il passé pour qu'un candidat indépendant soit élu président du bureau définitif du Sénat au détriment du candidat de la majorité » ? s'interroge Le Potentiel.

Il s'est passé et croit savoir Forum des As que « l'alliance pour la majorité présidentielle, AMP a perdu par déficit de stratégies ». Et, même par «... indiscipline », ajoute Le Palmarès.

D'autre part et renseigne Le Potentiel, « le candidat She Okitundu ne faisait pas l'unanimité au sein de l'Amp...pour une certaine inefficacité, à l'époque où il était alors directeur de cabinet du chef de l'Etat ».

En plus et poursuit toujours Le Potentiel, « originaire du Kasaï Oriental, mais du district du Sankuru, il ne soulevait pas d'enthousiasme quand on sait qu'à l'Assemblée nationale et au Gouvernement, les ressortissants du Sankuru sont déjà abondamment servis...».

N'empêche que, « Léon Kengo Wa Dondo a su jouer en maestro », estime Le Phare.

En effet, « indépendant, il a pris ostensiblement, en posant sa candidature, ses distances avec la plate forme, union pour la nation... », explique Le Phare révélant que Kengo Wa Dondo, « se voit en tant que président du Sénat dans le costume d'un médiateur, d'un arbitre entre deux équipes dont il n'entend pas porter les couleurs, mais qu'il se doit d'aider à jouer loyalement le jeu, dans le respect des règles ».

Pour tout dire, Kengo « récuse l'image de la victoire d'un camp sur l'autre ou d'une cohabitation synonyme de conflictualité », renseigne Le Phare.

Reste qu'avec son élection, « l'opposition a désormais droit au chapitre », estime pour sa part La Référence Plus.

Et, Joseph Kabila « critiqué par certaines capitales occidentales sur le front de l'équilibre du pouvoir peut brandir l'élection d'un opposant à la tête du Sénat comme gage d'ouverture », estime Forum des As, décryptant que « Kabila perd... mais gagne ».

C'est que « nombre de partenaires extérieurs avaient prétexté de l'absence de l'opposition dans les institutions nationales pour ne pas aider substantiellement le gouvernement... », rappelle La Référence Plus.

Sur un tout autre sujet, Le Palmarès rapporte qu'arrivée hier à Kinshasa, Madame Louise Arbour, Haut Commissaire des Nations unies aux Droits de l'Homme estime que « les obstacles qui jalonnent le chemin vers la paix en RDC sont considérables... ».