Revue de presse Monuc -21 novembre 2006
Une requête qui doit être considérée par « le peuple congolais » comme « un dossier d'Etat duquel dépendra l'avenir de la République démocratique du Congo », renchérit La Tempête des Tropiques en relayant d'autres propos de Me Nlandu Mpolo.
En attendant, hier, ce sont « les pro-Bemba... rameaux à la main et portant des tee-shirts à l'effigie du candidat de l'Union pour la Nation, UN, qui ont fait un sit-in à la Cour suprême de justice », signale La Tempête des Tropiques. Vociférant et grondant, relate Le Potentiel, « ils n'ont pu être maîtrisés que grâce au renfort des éléments de la police intégrée et ceux de la légion de police d'intervention rapide...alertées pour la circonstance ».
Sur un tout autre registre et toujours à Kinshasa, les députés ont poursuivi hier « les travaux en plénière consacrés à l'examen article par article du projet de règlement intérieur de l'Assemblée nationale », rapporte L'Observateur. A retenir de ces travaux, informe cette publication, que le bureau de la Chambre basse sera « constitué en tenant compte de la configuration politique ».
Alors que celle-ci devrait se faire « conformément aux résultats électoraux et non sur base de combinaisons entre politiciens de la chambre basse », fait savoir La Référence Plus, citant Delly Sessanga, député MLC. Ce, d'autant plus que « la démocratie naissante en RDC devra ménagée une place correcte pour l'opposition », explique ce journal, en citant une nouvelle fois l'honorable Sessanga.
Seulement, « le temps des concertations, négociations et des arrangements politiques est révolu... », fait savoir L'Observateur, qui pour sa part, se fait l'écho des propos des députés de l'Alliance pour la Majorité Présidentielle, AMP. En termes plus clairs, « c'est la majorité qui va diriger et orienter avec la participation active de la minorité », éclaire ce quotidien en citant l'honorable Duir Katond de l'AMP.
Reste que pour La Référence Plus, « si l'opposition n'existe pas dans les institutions ou au sein de l'Assemblée nationale, la rue restera le seul moyen pour elle de s'exprimer », citant une dernière fois Delly Sessanga.