Revue de presse MONUC-21 septembre 2006

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-21 septembre 2006

Pas de sujet majeur à mettre en relief dans la presse parue ce jeudi 21 septembre 2006 à Kinshasa.

Comme annoncé, le Président de la République congolaise, Joseph Kabila est intervenu hier mercredi 20 septembre à la tribune des Nations unies. Dans son intervention, rapporte Le Potentiel « il a mis un accent particulier sur le processus de démocratisation en République démocratique du Congo ». Selon ce quotidien, le Président Kabila a saisi cette « opportunité pour appeler au soutien des Nations unies à l'organisation des élections en République démocratique du Congo ». Un soutien qui ne doit négliger, ajoute Le Potentiel « aucun aspect du problème... surtout au plan sécuritaire », citant le Chef de l'Etat congolais. Ce soutien, précise Le Potentiel devra se poursuivre « au-delà des élections dans le cadre de la reconstruction du pays ». Dans le cas contraire, « tous les efforts consentis jusqu'ici seront vains », conclut cette publication.

S'agissant des événements du 20 au 22 août dernier, renchérit Le Palmarès, « toutes les dispositions ont été prises pour que de tels incidents ne se répètent plus » : Citation du Président Joseph Kabila. En clair, rassure ce journal qui le cite toujours « le processus électoral doit se poursuivre dans un climat apaisé et de concorde nationale ».

Raison pour laquelle, la MONUC, mentionne Le Palmarès, a « appelé le Président Joseph Kabila et le Vice-president Jean-Pierre Bemba au sens de responsabilité pour permettre la poursuite du processus électoral dans le calme ». En tout état de cause, « toute incitation à la violence pendant la période électorale serait inacceptable » car « quiconque s'engagerait dans cette voie en serait tenu responsable » rapporte le journal qui cite le Secrétaire Général des Nations Unies.

En effet, au cours de ce deuxième tour, estime Le Potentiel, la violence doit faire place « aux discours rassembleurs, aux exposés des programmes d'action, à des projets de société susceptibles de susciter l'intérêt auprès de la population pour une participation massive...». Parlant de « test d'Etat », pour Kabila et Bemba, pendant la campagne électorale, cette publication juge que les deux candidats pour le second tour de la présidentielle « sont tenus à réussir ce test s'ils sont convaincus d'apporter, pendant les cinq prochaines années, un message d'espoir, d'amour, de patriotisme et d'incitation au travail qui privilégie l'intérêt supérieur de la collectivité ». Pour un nouveau Congo, conclut Le Potentiel, « ils sont condamnés à transcender leurs sentiments ».

Pour l'heure, et selon cette fois ci L'Observateur, ce sont les Forces armées de la République démocratique du Congo qui viennent de mettre « en garde le général Laurent Nkunda contre toute tentative d'empêcher le déploiement de la 14e brigade d'infanterie des Forces armées congolaises au Nord Kivu». Ce journal qui rappelle que le général déchu a prévenu qu' « aucune force qui lui serait hostile ne pourra être déployée dans le Masisi ou Bwito où il se trouve », précise que la 14e brigade est placée sous le commandement « du colonel David Rugayi, un officier hutu, considéré pendant longtemps comme étant un sympathisant du général dissident ».

Toujours à l'Est et précisément à Goma, rapporte La Référence Plus, le Vice-président Azarias Ruberwa, lui, a présidé une « réunion du comité provincial de sécurité... pour s'assurer des conditions sécuritaires dans cette province sensible avant le scrutin présidentiel ».

Ce d'autant plus que « les interhamwes [ont commencé] à ressurgir en terrorisant les congolais », signale La Tempête des Tropiques.