Revue de Presse MONUC-24 fevrier 2006

24 fév 2009

Revue de Presse MONUC-24 fevrier 2006

Ce vendredi 24 février 2006, la presse parue à Kinshasa fait ses gros titres avec le processus électoral en cours en RDC.
Après son adoption le mardi dernier par les parlementaires, « la loi électorale sera promulguée dans 8 jours », annonce L'Observateur. Le temps que le parlement « finisse le toilettage du texte-en principe ce vendredi- avant de le transmettre au Chef de l'Etat », explique l'Observateur. Le temps également que le président de la République obtienne l' « avis de la cour suprême de justice sur la conformité de la cette loi à la Constitution », poursuit L'Observateur. En définitif donc, si tout se passe bien, dans quelques jours « la Commission électorale indépendante sera dotée de tous les instruments juridiques pour organiser les élections générales avant le délai butoir du 30 juin 2006 », estime La Tempête des Tropiques.

Cependant, en « programmant de façon théorique, les législatives et la présidentielle [premier tour] comme premier scrutin au 18 juin 2006, la commission électorale indépendante a laissé clairement voir que le délai butoir du 30 juin ne pourrait pas du tout être respecté », fait observer Le Potentiel. Dans ce cas, il faut « craindre un vide juridique au sommet de l'Etat », après le 30 juin, avertit La Tempête des Tropiques.

Il reste toutefois clair que si de nouvelles autorités ne sont pas élues à la date du 30 juin , la RDC « ne part pas vers un vide juridique », rétorque Le Potentiel, qui cite Olivier Kamitatu, président de l'Assemblée nationale. C'est qu' « au terme de la Constitution qui régit la RDC, les institutions politiques vont rester en place jusqu'à l'installation effective des nouvelles institutions. Cela permettra que le 30 juin devienne un drame juridique », éclaire La Référence Plus, dixit toujours le président de l'Assemblée nationale. Une explication signifiant que « l'article 222 de la nouvelle constitution va prolonger la vie du très controversé schéma 1+4 », conclu Le Potentiel.

Reste qu'avec cette éventuelle prolongation, « des remous pourraient surgir. Ils risquent d'être difficiles à gérer. Janvier et Juin 2005 ont donné l'illustration de ce qui peut surgir », prévient La Référence Plus, dans un éditorial sous le titre « le temps de réajuster ». En d'autres termes, « la gestion de l'hystérie collective sera compliquée à gérer », renchérit Le Potentiel. Aussi, il y a lieu « maintenant de penser à la réouverture des bureaux d'enrôlement et d'identification pour les retardataires. Cette option pourrait détendre l'atmosphère en ramenant tout le monde dans la logique du processus électoral », suggère La Référence Plus.