Revue de presse MONUC-24 mai 2007

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-24 mai 2007

En ce jeudi 24 mai 2007, les quotidiens parus dans les kiosques à Kinshasa consacrent les principales pages à ''l'affaire de trafic d'armes et d'or'' dans laquelle serait impliquée des Casques bleus pakistanais de la MONUC.
Et, c'est pour faire la lumière sur cette affaire, informe Le Palmarès que « la Monuc a ouvert une enquête ».

Une autre a été également « lancée, indépendamment de la Monuc par le bureau des services de contrôle des Nations unies à Nairobi, en charge des investigations sur des écarts graves de conduite des personnels employés par l'ONU », ajoute Le Palmarès.

Reste qu'il y a « peu de chance que les Congolais soient informés des résultats de cette enquête », prévient L'Observateur.

C'est que et explique ce journal, « la rotation des Casques bleus s'effectuant soit tous les six mois pour les officiers, soit une année pour les soldats, on peut affirmer que les éléments onusiens mis en cause sont déjà rentrés dans leur pays ».Et, « ne séjournent donc plus en terre congolaise », souligne Le Phare.

Bien pire, « l'enquête pourrait durer plusieurs mois jusqu'à aller au-delà du mandat de la Monuc », prévient Le Phare signalant que « depuis l'année dernière l'Organisation des Nations unies mène l'enquête... ».

En plus, et fait remarquer L'Avenir, «...il y a trois ans que des accusations de trafic d'or et d'armes ont été portées à l'encontre des éléments de la Monuc en Ituri ».

Voilà pourquoi, « le gouvernement congolais se dit inquiet de la lenteur que met la Monuc à faire éclater la vérité à la faveur de l'enquête qu'elle mène », renseigne L'Avenir.

C'est pourquoi et poursuit L'Avenir, « pour avoir ses propres conclusions, l'exécutif du premier ministre vient d'instruire l'administrateur du district de l'Ituri de diligenter une enquête interne, parallèlement à celle de la MONUC ».

D'ici là, « l'opinion congolaise, elle, se pose la question de savoir si celui qui était venu désarmer est le même qui réarme les rebelles qui, tuent et pillent à l'Est du pays », à en croire L'Avenir.